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    Le Top 10 des bureaux les plus cools du

    monde, ce qui donnent envie d'aller bosser

     

    Brice
     
     

    Dans un monde où les grandes entreprises visent à tirer le maximum de leurs talents, la question du cadre de travail se pose inévitablement.

     

    Google, Facebook, et autres grosses (grosses) boîtes ont bien évidemment quelques sousous de côté (bien planqués dans la tirelire), leur permettant de voir les choses en grand. Cadres naturels, toboggans, plateformes de jeux vidéos, animaux, tous les moyens sont bons pour titiller la créativité de leurs poulains. Voici quelques-uns des bureaux les plus sympatoches du monde (pas ceux de Buzzly donc) : 

     

    Zynga

     
     
     
     
    Photos by: customspaces.com
     

    Airbnb

     
     
     
     
     
     
    Photos by: iwan.com
     

    Selgas Cano Architecture Office

     
     
     
     
    Photos by: officesnapshots.com
     

    Google

     
     
     
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    Le mystère Angela Merkel

     


    C’est la femme la plus puissante du monde, selon le magazine Forbes. Elle fait partie de l’équation pour régler les confilts partout en Europe. Et parle à Poutine comme à Obama quand elle veut, c’est-à-dire souvent. Qui est Angela Merkel?

     

    Par Alexandra Szacka de la revue Chatelaine

     

     

    Société:   Le mystère Angela Merkel

    Angela-Merkel-Obama
    Photo: Doug Mills / The New York Times / Redux

     

    La chancelière allemande est une leader unique. Dévouée corps et âme à la politique, elle reste jusqu’à un certain point un mystère, y compris pour ses biographes. « Le problème, c’est qu’on ne sait pas vraiment à qui on a affaire », avoue l’un d’eux, le journaliste Günther Lachmann, rencontré à Berlin.

    Angela Merkel présente une image lisse et solide : toujours calme, sourire énigmatique, coupe de cheveux inchangée depuis des années et tenues invariablement composées d’un pantalon et d’une veste de couleur. Aucune fantaisie, aucune coquetterie, c’est comme ça que les Allemands l’aiment. Et ils l’aiment vraiment. Celle à qui ils ont donné le sobriquet affectueux de « Mutti » (maman) – même si elle n’a pas d’enfants – fêtera cet automne sa 10e année au pouvoir.

    Maîtresse de ses émotions, archi-­disciplinée et hyper travaillante, voilà comment la décrit Ulrike Guérot, directrice du bureau berlinois du Conseil européen des relations étrangères. « Elle est l’absence de vanité incarnée, précise-t-elle. Et puis, elle a une patience remarquable qui lui permet d’attendre que toutes les opinions se soient exprimées avant de prendre une décision. Une qualité essentielle à sa longévité politique. Les Allemands se sentent en sécurité avec elle. »

    N’ayant aucun penchant connu pour le luxe, Angela Merkel habite depuis des années, avec son mari – un professeur de chimie divorcé, père de deux enfants –, le même appartement berlinois, au bord de la Spree. La chancelière fait encore parfois elle-même ses courses et fréquente l’Opéra de Berlin sans jamais bénéficier de billets de faveur. D’ailleurs, elle n’a jamais, que l’on sache, trempé dans la moindre affaire de corruption. C’est peut-être ce qui explique un taux d’approbation qui ne descend presque jamais en deçà des 60 % et fait pâlir d’envie bien des chefs d’État occidentaux.

    Élue pour la première fois par le Bundestag (le Parlement allemand) le 22 novembre 2005, elle est devenue, à 51 ans, la toute première femme de l’histoire à occuper ce poste. Pourtant, cette docteure en physique quantique cumule tous les handicaps quand elle entre en politique, à l’âge de 35 ans. Femme et jeune de surcroît, elle a grandi en Allemagne de l’Est et ne dispose d’aucun réseau à l’Ouest. Angela Merkel saura tourner tous ces obstacles en avantages.

    Aînée de trois enfants (elle a un frère et une sœur), née Kasner, dans la ville de Hambourg, Angela est la fille d’une enseignante et d’un pasteur protestant d’origine polonaise aux sympathies de gauche. Elle n’a que quelques mois quand sa famille part s’installer en Allemagne de l’Est. À trois ans, elle déménage à Templin, petite ville de 14 000 habitants de la région de Brandebourg, à 100 km au nord de Berlin, où son père se voit attribuer un appartement de fonction dans un complexe abritant un séminaire et un foyer pour handicapés mentaux. Angela y passera toute son enfance et son adolescence.

    Dans cette Allemagne de l’Est socialiste, où la religion est tolérée mais suspecte, la fille du pasteur apprendra très tôt à garder les secrets, à observer le monde autour d’elle avant d’émettre une opinion ou de chérir publiquement les valeurs chrétiennes, transmises par la famille. Elle saura très jeune faire la synthèse entre les convictions intimes, les principes inculqués à la maison et les exigences du milieu ambiant. Un instinct de survie qui lui servira tout au long de sa vie. C’est ainsi que, contre l’avis de ses parents, elle s’inscrira, adolescente, dans les jeunesses communistes pour ne pas ruiner ses chances d’être admise à l’université.

    « Elle était très douée, très talentueuse et très ambitieuse », dit Erika Benn, son ancienne professeure de russe, en me faisant visiter Templin et les endroits fréquentés par son illustre élève au cours de sa jeunesse. Elle s’honore particulièrement d’avoir préparé Angela à gagner, trois fois plutôt qu’une, les Olympiades de la langue russe, un concours linguistique pour les étudiants du secondaire, très valorisé en Allemagne de l’Est.

    « Dans notre club de russe, elle était imbattable, la meilleure ! » poursuit la professeure en montrant avec fierté une photo où l’on voit la jeune Angela, comme souvent, au dernier rang. Une discrétion naturelle qui allait lui servir plus tard…

     

    Diriger dans l’ombre


    Car la chancelière, malgré son goût évident pour le pouvoir, n’a jamais aimé se mettre en avant. Selon plusieurs, cette capacité de passer plutôt inaperçue, en dépit de ses réussites scolaires, jusqu’au doctorat en physique de l’Université de Leipzig, est l’un des principaux secrets de son succès. Ses atouts : retenue, prudence et habileté à survivre dans un milieu d’hommes, qu’elle a acquise en travaillant pendant 10 ans au laboratoire de l’Académie des sciences, à Berlin, où elle était la seule femme.

    C’est au moment de la chute du mur de Berlin que la jeune physicienne décide de se lancer en politique. Elle choisit l’Union chrétienne-démocrate (CDU), un parti de droite dirigé par le charismatique Helmut Kohl, qui lui confie rapidement des responsabilités importantes. Ministre des Femmes et de la Jeunesse, puis de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire, elle grimpe vite les échelons à mesure que tombent autour d’elle… les hommes mêlés à des scandales politico-financiers pris la main dans le sac.

    Devenue secrétaire générale de son parti, la discrète Angela n’hésitera pas, en 1999, à donner le coup de grâce à son mentor, Kohl, empêtré dans une affaire de caisses électorales occultes. Elle publie un article qui fait l’effet d’une bombe dans l’un des principaux quotidiens allemands, qualifiant cette crise de tragédie pour son parti.

    « Pendant des années, elle a été sous-­estimée, affirme Klaus-Peter Sick, historien et politologue au Centre Marc Bloch, à Berlin. Comment quelqu’un sortant de nulle part pourrait-il constituer une menace? Voilà ce qu’on pensait d’elle. »

    Mais Angela Merkel sortait-elle vraiment de nulle part ? Dans la biographie La première vie d’Angela M., dont il est le coauteur, Günther Lachmann prétend qu’elle était beaucoup plus engagée dans les activités du parti communiste est-allemand qu’elle n’a bien voulu le laisser croire. « Beaucoup de gens ignorent à quel point elle en était proche au moment de l’effondrement de l’Union soviétique », m’a-t-il confié.

    Ces « révélations » n’ont eu que très peu d’impact sur l’image de la chancelière, qui, comme d’habitude, a réagi avec calme, sans faux-fuyants. « Si je n’en ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’on ne me l’avait pas demandé », a-t-elle déclaré. Les jeunesses communistes resteront le seul engagement à gauche dans la biographie officielle de la dirigeante.

    « Elle est comme une poêle Téflon, évoque en riant Ulrike Guérot, faisant référence aux nombreuses attaques dont Angela Merkel a été la cible tant en Allemagne qu’à l’international. Elle traverse une crise après l’autre et reste toujours fidèle à elle-même. »

     

    La reine de l’Europe


    Il y a longtemps qu’Angela Merkel est devenue incontournable, et pas seulement chez elle. Elle domine tous les débats européens et au-delà. Pour le meilleur et pour le pire. On la surnomme même « la reine de l’Europe ». Au plus fort de la crise de la dette grecque, en octobre 2012, elle a été accueillie à Athènes avec des images évoquant l’Allemagne nazie. Une photo la montrant affublée d’une moustache à la Hitler était sur toutes les pancartes brandies par une foule en colère. Même chose à Chypre en mars 2013.

     

    Société:   Le mystère Angela Merkel

    Angela-Merkel-foule
    Photo: Thomas Peter / Reuters / Corbis

    Ces réactions ne sont pas étonnantes, la chancelière s’étant opposée au délai supplémentaire que la Grèce réclamait pour mettre en place des réformes structurelles. Pour elle, pas question que l’Allemagne paie pour l’incurie de ses partenaires européens.

    Gardienne inflexible de l’orthodoxie financière, prête à tout pour réduire les déficits publics chez elle comme chez ses partenaires, elle a exaspéré plus d’un pays d’Europe aux prises avec une crise économique et financière. Plusieurs la qualifient d’égoïste qui ne pense qu’au bien de l’Allemagne.

    Mais son intransigeance a payé. Chez elle, notamment. Elle a réussi à assainir les finances publiques, à faire baisser le chômage et à relancer la croissance. L’Allemagne s’impose maintenant comme la première puissance européenne. Ce qui en retour contribue à l’aura de la chancelière.

    Selon une vieille anecdote, au début de la construction européenne, Henry Kissinger, alors secrétaire d’État américain, avait l’habitude de demander : « L’Europe ? Quel numéro de téléphone ? » Aujourd’hui, Barack Obama sait très bien que le seul numéro de téléphone qui compte en Europe est celui d’Angela.

    La crise ukrainienne a montré que, au-delà des questions économiques, plus aucun conflit en Europe ne peut se passer de sa médiation. « Sans Angela Merkel, il n’y aurait pas eu de sanctions européennes contre la Russie », affirme le financier et philanthrope George Soros dans un éloge publié par le journal allemand Frankfurter Rundschau, ajoutant que, contrairement à ce qu’ont dit les critiques, elle a alors agi en véritable politicienne européenne au lieu de protéger uniquement les intérêts de Berlin.

    On ne compte plus les coups de téléphone qu’elle passe à Vladimir Poutine. L’accord entre l’Ukraine et la Russie, signé en février à Minsk, n’aurait pu se concrétiser sans elle.

    Est-ce leur passé qui les rapproche (le maître du Kremlin a travaillé plusieurs années comme agent des services secrets soviétiques en Allemagne de l’Est) ? Est-ce la connaissance du russe de la chancelière, qui permet à celle-ci de s’adresser à Poutine dans la langue de Tchekhov ? Ou est-ce tout simplement parce qu’il sait qu’elle est la seule dirigeante européenne susceptible de demeurer aux commandes aussi longtemps que lui ? Reste qu’elle est l’un des rares leaders occidentaux qu’il respecte.

    Angela Merkel a tout de même ses détracteurs, qui vont jusqu’à l’appeler « Angie le serpent ». Au premier chef, son ancien mentor, l’ex-chancelier Helmut Kohl, qui n’a pas digéré sa « trahison » de 1999. « J’ai ouvert la porte à mon assassin, j’ai posé le serpent sur mon bras », dit-il dans sa biographie, sortie en 2014, n’hésitant pas à critiquer son ex-protégée pour son manque de vision à long terme.

    Pour d’autres, sa connaissance de la nature masculine a grandement servi la « Mutti ». « Elle sait comment s’y prendre avec les hommes prétentieux », observe le politicien conservateur bavarois Michael Glos, dans une interview accordée à Vanity Fair. « Elle connaît le meilleur moment pour abattre le coq, quand il fait le beau devant une poule. »

     

    Société:   Le mystère Angela Merkel

    angela-Merkel-Poutine
    Photo: Thomas Peter / Reuters

     

    Le goût du pouvoir


    Ses détracteurs comme ses admirateurs s’accordent toutefois à dire que c’est avant tout le sens des responsabilités qui anime Angela Merkel. Son absence de vanité, son détachement analytique et sa discipline remarquable feraient le reste. « Son goût du pouvoir est secondaire », plaide Klaus-Peter Sick.

    Mais, en Allemagne, certains commencent à s’inquiéter. Assiste-t-on à un début de culte de la personnalité ? S’il y a un pays où l’on devrait s’en méfier, c’est bien celui-ci. Un film de fiction basé sur la vie d’Angela Merkel est en préparation. Et les analystes sont unanimes à penser qu’elle est devenue une figure qui transcende les partis, sans véritable concurrence, qu’on n’ose plus critiquer ou sur qui les critiques n’ont plus aucune prise.

    Une chose est sûre, Angela Merkel risque de rester encore longtemps à la tête de son pays. Elle n’a pas de rival connu à l’intérieur de son camp et elle a littéralement phagocyté le principal parti d’opposition, le SPD (sociaux-démocrates), en le faisant entrer dans la coalition avec les conservateurs et en adoptant plusieurs éléments de son programme, comme le salaire minimum. Tout porte à croire qu’elle briguera un quatrième mandat en 2017, un record absolu !

    Selon Klaus-Peter Sick, Angela Merkel partira seulement si elle le décide. « Mais c’est une femme de devoir et de responsabilité. Elle veut gouverner pour le bien du pays, c’est sa seule motivation, dit-il. Tant qu’elle pensera que l’Allemagne et l’Europe ont besoin d’elle, elle restera. »

     

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    18 souhaits de vacances

     


    Des vacances en famille planifiées cet été? Voici toutes les bonnes choses que vous souhaite Marianne Prairie. Ça sent le road trip et les petits doigts collants enduits de crème glacée…

     

    Par Marianne Prairie de la revue Chatelaine

     


    J’aime particulièrement la dernière semaine du mois de juin, semaine YOLO s’il en est une. L’école est finie! Le soleil se couche tard! Deux journées fériées! Je profite donc de l’arrivée officielle de la saison estivale pour vous offrir mes meilleurs souhaits de vacances en famille. Peu importe si vous avez deux jours ou deux mois de congé. Décrochez!

     

    Société:  18 souhaits de vacances

    Que votre été soit rempli:

    De siestes familiales simultanées.
    De coulisses collantes de crème glacée et de popsicles.
    De balades sous la pluie tiède, sans imperméable ni parapluie.
    De parfums de crème solaire, de BBQ et de gazon fraichement coupé.
    De couchers de soleil si magnifiques que vous oublierez de les photographier.
    De piqueniques spontanés, désorganisés, bien arrosés.
    De casseaux de pétates frites dégustés au casse-croûte du stade municipal ou sur le bord d’une route provinciale.
    De bouquets de pissenlits et autres fleurs mal-aimées.
    De perséides.
    De longs trajets en voiture à chanter des hits pop à tue-tête.
    D’attente minimale aux douanes, aux manèges, aux glissades d’eau.
    De «je m’ennuiiiiiiiiiiiie» transformé en «regarde ce que j’ai inventé!»
    De fous rires sous la tente.
    De sel marin sur la peau, de vent dans les cheveux et de sable dans les craques.
    De danses endiablées devant la scène d’un festival musical.
    De découvertes que vous n’auriez pas faites si vous aviez suivi le GPS.
    De belles faces fatiguées illuminées par un feu de camp.
    De gros fun sale.
    Que vous souhaitez-vous, pour vos vacances d’été?

     

     

    Société:  18 souhaits de vacances

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    Les hommes ne sont pas tous de

    vieux cochons

     

     

    À 48 ans, Vincent Cassel joue un homme qui entre dans une relation torride avec une jeune femme de… 17 ans. Scandale en Hexagone. Mais les hommes partagent-ils tous ce même fantasme? L’avis de Geneviève Pettersen.

     

     du magazine Chatelaine

     

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    Hier, dans un article publié sur L’Obs, Caroline Parlanti nous confiait son écoeurantite aiguë face aux films où de très jeunes filles entretiennent des relations amoureuses avec des partenaires beaucoup plus âgés qu’elles. Dans Un moment d’égarement, on raconte l’histoire d’un homme (Vincent Cassel, 48 ans) qui succombe aux charmes de la fille de son meilleur ami. Cette jeune fille est âgée de 17 ans. Oui, vous avez bien lu : un homme près de la cinquantaine se fait enfirouaper par une adolescente de 17 ans. On nous le présente comme une victime, comme si aucun homme ne pouvait résister aux charmes d’une jeune fille, comme si le personnage de Cassel n’avait absolument aucune responsabilité dans ce jeu de séduction. Passons sous silence le côté douteux de la prémisse de ce film, qui a été largement critiquée ailleurs.

     

    Oui, depuis la publication de l’article de Caroline Parlanti, on a beaucoup parlé du phénomène des «vieux» acteurs et de leurs partenaires féminines beaucoup moins âgées qu’eux sur les médias sociaux. L’actrice Maggie Gyllenhaal a d’ailleurs fait la manchette la semaine dernière pour avoir été écartée d’un projet cinématographique parce que la production la trouvait trop vieille pour incarner la compagne d’un personnage masculin âgé de 55 ans. Soulignons au passage que l’actrice a atteint l’âge «vénérable» de 37 ans. Je pourrais vous donner d’autres exemples, mais vous comprenez le principe.

     

    Que les fictions hollywoodiennes ou le cinéma français montrent majoritairement des couples où la différence d’âge est très importante est assez aberrant en soi. Par contre, ce que je trouve aussi ridicule, sinon plus, c’est que cela sous-entend que TOUS les hommes fantasment sur des femmes beaucoup plus jeunes qu’eux. C’est assez réducteur et c’est franchement sexiste. Je ne sais pas pour vous, mais, dans mon entourage, il n’y a pas beaucoup d’hommes de cinquante ans qui coucheraient avec une jeune femme de dix-sept. Je ne dis pas que ces messieurs n’apprécient pas la beauté d’un corps jeune. Je dis simplement que la plupart des gars autour de moi préfèrent avoir des relations avec des femmes de leur âge. Je suis un peu écoeurée qu’on entretienne le cliché selon lequel les hommes sont juste de vieux libidineux sans jugement prêts à se vautrer dans la couchette de la première nymphette venue. Oui, certains hommes préfèrent les filles plus jeunes. Et, dans certains cas, les filles beaucoup plus jeunes. Mais je crois – et c’est peut-être de la naïveté de ma part, vous me direz – qu’ils ne forment pas la majorité de la gent masculine.

     

    Société:  Les hommes ne sont pas tous de vieux cochons avec vidéo

     

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  •  par Henri Michaud 
      
      Francs-maçons

    Un peu partout dans le monde, il existe des mouvements, des sociétés secrètes qui regroupent des centaines, voire des milliers d’adeptes. Ils recrutent des membres qui, généralement, sont tenus au secret. Mais quels sont leurs motivations, leurs réalités, leurs mythes?

     

    Secte Rose Croix

    La Rose-Croix

    De loin la plus vieille secte toujours active. Née en Égypte en 1500 avant Jésus-Christ, elle compte quelque 250 000 membres aujourd’hui. Ces derniers se voient comme des chercheurs mystiques en quête de connaissances et pratiquent leurs rites essentiellement à la maison.

    Malgré son nom qui semble lié au catholicisme, elle n’exige pas d’appartenance religieuse à ses membres.

    Parmi les mythes qui entourent cette association, on dit que le corps du maître, retrouvé 120 ans après sa mort, était en parfait état de conservation.

     

    Ordre des Templiers

    L’ordre des Templiers

    Une des plus vieilles sectes toujours existantes… L’Ordre des Templiers a vu le jour le 23 janvier 1120. À l’origine, ses membres avaient pour mission d’assurer la protection des pèlerins qui affluaient en Terre sainte.

    Près de 2 siècles plus tard, le roi Philippe IV (France) ordonna de capturer tous les membres de l’Ordre pour leur faire avouer des crimes qu’ils n’avaient pas commis, histoire de discréditer le mouvement. La légende veut que les membres survivants disposent d’un important trésor et que son dernier grand maître officiel, Jacques de Molay, ait maudit ses accusateurs avant de mourir sur le bûcher.

    Malgré la croisade, l’Ordre existe toujours. Au Québec, elle a même son site web. Elle regroupe des passionnés du Moyen-Âge.

     

    Opus Dei

    L’Opus Dei

    Toujours vivante, la secte Opus Dei (L’œuvre de Dieu) est née en 1928 et regroupe, à ce jour, plus de 90 000 membres à travers le monde. Soutenue officiellement par l’Église Catholique romaine en 1950, elle est devenue prélature personnelle en 1983. L’Opus Dei a maintes fois fait l’objet de controverses, notamment en raison du secret qui l’entoure et de ses liens avec des régimes dictatoriaux. Elle a pris en charge plusieurs universités et a même pignon sur rue à New York. Et, contrairement au mythe véhiculé, les membres ne font pas l’objet d’un lavage de cerveau

     

    Francs-maçons

    Les francs-maçons

    Ses origines se perdent dans la nuit des temps, mais le mouvement est toujours présent, même au Canada. À l’origine, la Franc-maçonnerie regroupait des maçons et des tailleurs de pierre qui construisaient des cathédrales et des églises, une sorte d’association professionnelle, en fait.

    Née officiellement en 1717, elle a fait l’objet de plusieurs mythes, dont son rite initiatique qui serait calqué sur la mort et la renaissance. Mais comme ses six millions de membres sont liés au secret...

     

    Kabbale

    La Kabbale

    Là encore, les historiens ne s’accordent pas sur les origines de cette secte, mais elle est toujours active de nos jours, notamment chez les artistes d’Hollywood. Certains affirment qu’elle serait officiellement née en l’an 70 de notre ère pour consigner, dans des livres, les traditions orales juives, par crainte de les voir disparaître. Cette secte serait très chère à Madonna. 

     

    Chevaliers de Colomb

    Les Chevaliers de Colomb

    On en compte plus de 1,8 million dans le monde. Né en 1882, ce mouvement aurait pour mission, selon le mythe, d’exterminer les francs-maçons. Leurs rites initiatiques, qui font état de la présence d’une chèvre et de prise de photos dans des situations compromettantes, font également partie des mythes qui entourent le mouvement. Les Chevaliers de Colomb demeurent une importante force économique dans plusieurs régions du globe.

    Au Québec, on retrouve également le Club Aramis, qui œuvre plus auprès des jeunes sportifs.

     

    Filles d'Isabelle

    Les Filles d’Isabelle

    Cercle auxiliaire des Chevaliers de Colomb, le mouvement compte quelque 50 000 membres. Parmi les mythes qui entourent la création de ce groupe, on parle de rituel humiliant lié à l’initiation des membres. En déclin à partir des années 80, le mouvement serait présentement en croissance, notamment chez les jeunes femmes.

     

    Shriners

    Les Shriners

    Cette fraternité, née des francs-maçons, s’inspire du Proche-Orient. Sa mission, philanthropique, est de traiter les enfants les plus vulnérables. Le mouvement compte aujourd’hui 22 hôpitaux. Certains identifient les membres comme étant favorables aux musulmans : un mythe. Ils comptent quelque 325 000 membres et 425 temples en Amérique du Nord. 

     

    Bilderbergs

    Les Bilderbergs

    Créée par une soixantaine d’hommes influents, cette secte est l’une des plus secrètes au monde. Elle ne conserve aucune trace écrite. La richesse de ses membres, triés sur le volet, en fait un groupe dont les influences font l’objet de spéculations, voire d’inquiétudes.

     

    Ordre de Jacques-Cartier

    L’Ordre de Jacques-Cartier

    Il a survécu une quarantaine d’années. Né à Ottawa pour favoriser l’embauche de Canadiens français dans la fonction publique, il deviendra un mouvement influent dans les années 30. On lui doit notamment l’hymne national du Canada, la création de drapeaux distincts pour le Québec et le Canada, et les clubs Richelieu. Il est disparu en 1965.

     

    Ku Klux Klan

    Le Ku Klux Klan

    Fondé en 1865 par six jeunes sudistes, dont James R. Crowe, le Ku Klux Klan prône la suprématie des blancs sur les autres races. Meurtres, incendies criminels et agressions de personnes de race noire sont inscrits au tableau de cette organisation qui compte encore un peu plus de 5000 membres aux États-Unis.

     

    Orangistes

    Les orangistes

    L’organisation, fondée en 1795, a pour mission de défendre les intérêts des protestants en Irlande du Nord. En 1822, le mouvement s’est radicalisé et on lui doit plusieurs incidents et manifestations violentes. Il deviendra un mouvement de masse en 1850. Il a étendu ses ramifications dans d’autres pays, dont le Canada, où ce mouvement était plus près du Ku Klux Klan, à l’époque. 

     

    Skull and Bones

    Skull and Bones

    Société secrète née à l’Université de Yale, les membres du groupe Le crâne et les os s’estiment supérieurs aux autres humains et ont pour mandat d’influence les politiciens, tant avec des idées de gauche que des idées de droite. On compte parmi ses membres George Bush et George W. Bush, de même que John Kerry, l’actuel secrétaire d’État américain, tous liés par un pacte secret.

     

    Mafia

    La Mafia

    Présente partout dans le monde, la Mafia est une organisation criminelle qui mise notamment sur l’infiltration de la société civile et des institutions. Puissante, elle est née en Sicile vers 1860 et compte plusieurs familles, fréquemment en opposition. Elle a donné naissance à de nombreuses organisations criminelles dont les Triades (Chine), les Boryokudan (Japon), la Pègre (France), les mafias italo-américaine, serbe, russe, turque, polonaise, roumaine, corse, bulgare, israélienne et albano-kosovare, de même qu’aux clans nigérians, pour ne nommer que celles-là.

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