• Pont-Aven, la cité des peintres

    En Cornouaille, entre Concarneau et Lorient, Pont-Aven se love au creux d'une vallée verdoyante. Au XIXe siècle, ce bourg traversé par les eaux tumultueuses de l'Aven a attiré de nombreux peintres. Port de Pont-Aven, Finistère, octobre 2007.
    ©  Hubert Guiziou

    Moulin de Rosmadec

    Les quatorze moulins de Pont-Aven ont marqué l'histoire de la ville. Le moulin de Rosmadec date du XVe siècle. Il a cessé son activité en 1925 et abrite à présent un restaurant gastronomique. A l'intérieur, on peut toujours admirer les deux meules du moulin. Moulin de Rosmadec au bord de l'Aven, Pont-Aven, Finistère, avril 2004.
    ©  Michèle Coulon

    L'Aven

    Le fleuve Aven parcourt la ville dans toute sa longueur. Riche en truites et en saumons, l'Aven prend sa source à Coray au lieu-dit Pen Aven, pour se jeter dans l'océan trente-sept kilomètres plus loin, au niveau de la station balnéaire de Port Manec'h.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Eglise de Nizon

    L'église de Nizon date du XVIe siècle. Cet édifice restauré avec harmonie renferme une belle collection de statues polychromes. Le calvaire qui trône sur la place de l'église a inspiré quelques toiles à Gauguin. Eglise de Nizon, Pont-Aven, Bretagne, août 2004.
    ©  Henri Manguy

    La pointe de Trévignon

    Sur la côte Atlantique, à quelques kilomètres de Pont-Aven, la pointe de Trévignon compte de magnifiques plages et des dunes cachant de jolis étangs.
    ©  Henri Manguy

    Biscuiterie de Pont-Aven

    Moment de gourmandise à Pont-Aven. Deux usines se partagent la recette des célèbres galettes de Pont-Aven. Tout au long de l'année, sur rendez-vous, vous pouvez visiter les fabriques ou tout simplement acheter les galettes dans une des biscuiteries de la ville. Pont-Aven, août 2006.
    ©  Serge Agombart

    Moulin de Pont-Aven

    Pont-Aven a rapidement su profiter de l'opportunité de l'Aven. De nombreux moulins ont ainsi vu le jour sur ses berges. En se baladant dans la ville, vous en croiserez forcément un.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Quais de Pont-Aven

    Sur les quais du port de Pont-Aven, quelques restaurants accueillent les visiteurs pour un dîner romantique face au fleuve Aven. Port de Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Toits de chaume

    Les vieilles maisons de Pont-Aven sont recouvertes de toits de chaume. Cette paille s'associe joliment avec la pierre bretonne. Pont-Aven, Bretagne, Juillet 2002.
    ©  Alain Brunel

    Roue d'un moulin

    Les moulins de Pont-Aven ont régulièrement été peints ou décrits par les artistes installés dans la ville. Roue d'un moulin, Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Centre-ville

    Le centre-ville de Pont-Aven accueille les visiteurs tout au long de l'année. Cette cité lumineuse et fleurie est peuplée de maisons en granit. Place de Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Moulin du Grand Poulguin

    Installé sur un point tumultueux de l'Aven, le moulin du Grand Poulguin est connu pour le bruit qu'il produit. Longtemps utilisé pour entreposer du vin, il abrite à présent une crêperie. Moulin du Grand Poulguin sur les bords de l'Aven, Pont-Aven, août 2006.
    ©  Serge Agombart

    Le Bois d'Amour

    A deux pas du centre-ville, le Bois d'Amour propose un circuit au bord de l'Aven et au cœur des sous-bois. Vous pourrez flâner en toute tranquillité et peut-être découvrir à l'orée du bois la chapelle de Trémalo. Le Bois d'Amour, Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Port fleuri

    L'estuaire de l'Aven est connu pour son calme et sa beauté. Les bateaux et les visiteurs s'arrêtent ici pour apprécier le calme et l'air frais de la Bretagne. Port fleuri de Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Pension Gloanec

    La célèbre pension Gloanec servait de point de ralliement aux peintres, à la fin du XIXe siècle. Pension Gloanec, Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Pierres bretonnes

    A gauche, la promenade Xavier Grall, qui porte le nom d'un poète breton. A droite, la chapelle de Trémalo du XVIe siècle. Dans la nef de ce charmant édifice, on découvre le crucifix en bois polychrome qui inspira Gauguin pour son "Christ Jaune". 
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Les peintres sur le port

    Tout au long de l'année, des peintres en herbe ou professionnels investissent régulièrement la ville afin de capter son essence, à la manière de Gauguin et des nombreux artistes qui séjournèrent ici.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Le pont du centre-ville

    Ce pont de granit est la colonne vertébrale de la ville. Pont-Aven s'est construit autour de ce pont situé dans le centre ville. Pont-Aven.
    ©  Alain Le Cloarec - OTSI Pont-Aven

    Photos pays du monde.....

     

     

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    Choupette, bête de mode

    Tiffany Cooper dessine pour Choupette et Karl Lagerfeld

    Star incontestable du monde de la mode, la chatte de Karl Lagerfeld n'en finit pas de faire parler d'elle, d'où notre envie de la connaître davantage. Immersion, en images, dans la vie de ce sacré de Birmanie si choupette et "sophistiquée". Cette saison, l’artiste Tiffany Cooper prête son crayon au grand Karl Lagerfeld et à Choupette. Pour leur marque, elle a imaginé ... Lire la suite   
    ©  Karl Lagerfeld

    Collection capsule de Tiffany Cooper

    "Quant à Choupette, elle est naturellement devenue le gimmick qui vient pimenter la fausse austérité de Karl", continue Tiffany Cooper
    Découvrir la collection : www.karl.com
    ©  Karl Lagerfeld

    Choupette au bureau

    Choupette travaille probablement sur sa prochaine collection.
    ©  ChoupetteDiary/Twitter

    Choupette sur le Net

    Depuis qu'elle est une chatte d'affaires, Choupette reste connectée.
    ©  ChoupetteDiary/Twitter

    Choupette reste aux aguets

    Toujours à l'affut, rien ne lui échappe.
    ©  ChoupetteDiary/Twitter

    Choupette dévore la presse

    Choupette s'isole pour passer en revue divers magazines mais parfois elle se fait surprendre...
    ©  ChoupetteDiary/Instagram

    Choupette fête son premier printemps

    Pour son premier anniversaire, Choupette s'est vue offrir une farandole de crevettes décortiquées par son daddy chéri. 
    ©  ChoupetteDiary/Instagram

    Choupette toujours pleine d'humour

    Choupette est une petite farceuse qui ne manque jamais une occasion de nous surprendre et de nous attendrir.
    ©  ChoupetteDiary/Twitter

    Choupette boude

    Choupette a son caractère et boude quand son papounet s'absente trop longtemps.
    ©  ChoupetteDiary/Instagram

    Les initiatives de Choupette

    Intrépide, Choupette n'hésite pas à se mouiller pour mettre en avant les parfums de son maître... 
    ©  ChoupetteDiary/Instagram

    Choupette aime le calme

    Choupette tient à sa tranquillité... loin des mâles.
    ©  ChoupetteDiary/Instagram

    Choupette se prélasse

    Dès qu'elle a un peu de temps pour elle, Choupette en profite pour se détendre. 
    ©  ChoupetteDiary/Instagram

    Choupette dans les bras de Morphée

    Comme tout chat qui se respecte, elle veille à dormir au moins 16 heures par jour, autre secret de sa mine radieuse.
    ©  ChoupetteDiary/Instagram
     

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    Le top des bateaux fantômes par Caroline Bouffard 

      Bateau fantôme High Aim

    Les histoires de pirates en recèlent : des bateaux à la dérive abandonnés qui ont été frappés par une malédiction. Mais les bateaux fantômes n’existent pas que dans les contes. Et on retrouve encore, de nos jours, des embarcations abandonnées à la dérive. Voici notre top des bateaux fantômes!

     

    Le Lyobov Orlova – le bateau perdu infesté de rats cannibales

    Bateau fantôme Lyobov Orlova

    C’est le cas le plus récent de bateau fantôme. En janvier  2013, alors qu’on remorquait le Lyobov Orlova pour l’envoyer à la ferraille en République Dominicaine, une tempête s’est levée et le câble de remorquage s’est sectionné. Depuis, on a complètement perdu la trace du bateau.  S’il est toujours à flots, il devrait dériver quelque part dans l’Atlantique Nord. Vers la mi-janvier 2014, des manchettes alarmistes annonçaient l’arrivée imminente sur les côtes anglaises du navire maintenant infesté de rats cannibales. Depuis, de nombreux experts ont affirmé que le Lyobov Orlova avait probablement coulé et qu’il reposait au fond de l’océan, avec ses rats géants!

     

    Le Baychimo – le navire qui hante les côtes de l’Alaska

    Bateau fantôme Baychimo

    Le SS Baychimo est un navire-cargo qui a appartenu à la Compagnie de la Baie d’Hudson. Il desservait les réserves inuites des Territoires du Nord-Ouest. Abandonné en 1931 alors qu’il est pris dans les glaces, il disparait suite à une tempête. On croit alors qu’il a coulé, mais au cours des décennies qui ont suivi, le Baychimo a été aperçu une douzaine de fois. Sa dernière apparition  remonte à 1969, alors que le navire était pris dans les glaces. Depuis, plus de nouvelles du Baychimo et ce malgré des recherches entreprises par le gouvernement de l’Alaska.

     

    La Mary Celeste – l’un des plus célèbres mystères maritimes

    Bateau fantôme Mary Celeste

    Cette goélette immatriculée à New York à la dérive a été retrouvée dans l’Atlantique le 5 décembre 1872. Le capitaine, sa femme, sa fille et les sept membres de l’équipage manquent à l’appel. Sur le bateau, la réserve d’eau et de nourriture ainsi que sa cargaison sont intactes. On retrouve une bonne quantité d’eau dans la cale, mais le bateau n’est pas en train de couler.  Les effets personnels de l’équipage (certains de valeur) sont également retrouvés à bord. Il manque un des canots de sauvetage. L’analyse du journal de bord ne permet pas de comprendre ce qui s’est passé.  À l’époque, les théories ne manquent pas : tremblement de terre sous-marin qui effraie l’équipage, mutinerie, monstres marins et Triangle des Bermudes. Le Capitaine Briggs et son équipage n’ont jamais été retrouvés et à ce jour, le mystère du Mary Celeste demeure entier.

     

    Le Kaz II – le yacht fantôme

    Bateau fantôme Kazz II

    Le 15 avril 2007, le Kaz II quitte le port d’Airlie Beach en Australie.  À son bord, trois amis qui ont prévu un périple de deux mois qui les mènera à Fremantle, de l’autre côté du continent. Trois jours plus tard, le 18 avril, le Kaz II est retrouvé en train de dériver, le moteur toujours en marche. À l’intérieur, des tasses de café à moitié vides, un ordinateur, un journal ouvert, mais aucune trace des trois hommes. L’incident est tout de suite comparé à celui du Mary Céleste.  On sait que la mer était agitée le jour de leur départ. On a également retrouvé du fil à pêche coincé dans une des hélices. Le coroner conclut, un an plus tard, que plusieurs incidents fâcheux ont probablement fait en sorte que les trois hommes se sont retrouvés par-dessus bord et se sont fort probablement noyés.

     

    Le High Aim 6 – mutinerie en pleine mer

    Bateau fantôme High Aim

    Le High Aim 6 est retrouvé à la dérive et sans équipage en Australie le 8  janvier 2003. À son bord, on ne trouve aucun indice qui pourrait expliquer pourquoi il a été abandonné : il est en bon état et les effets personnels de l’équipage sont intacts.  Des indices vont plus tard pousser les autorités à croire qu’il y a eu une mutinerie. Le 15 janvier 2003, des appels à partir de l’Indonésie ont été faits avec le téléphone cellulaire de l’ingénieur de bord. La police indonésienne réussit à arrêter un des membres de l’équipage, le seul à avoir été retrouvé. Celui-ci raconte, sans donner plus de détails, que le capitaine et l’ingénieur ont été assassinés le 8 décembre et qu’ensuite l’équipage a quitté le navire.

     

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    Cape to Cape, une expédition de tous les extrêmes

    Partis du Cap Nord le 1er mars 2009, 12 camions Renault Trucks, répartis en 5 équipes, ont rejoint le Cap de Bonne Espérance début juillet 2009, parcourant quelque 30 000 kilomètres en 4 mois sans incident technique majeur.
    ©  Renault Trucks

    Première étape : du Cap Nord à Kiev

    Après des mois de préparation, pilotes et équipages, Kerax et Sherpas Renaults Trucks entament la 1ère étape de cette expédition incroyable : le passage du Cap Nord à Kiev.
    ©  Renault Trucks

    Premiers kilomètres en Norvège

    Désert de glace et de granit, vent de neige, routes verglacées, rien n'épargne le convoi en ce début de Cape to Cape. L'allure réduite permet d'admirer les paysages et le bleu du ciel de l'hiver du Grand Nord. Dehors, il fait -25 °C... dans les véhicules la température ne dépasse guère les 15°C. En image, le port de Russenes en Norvège.
    ©  Renault Trucks

    Etape au pays des tsars

    Cape to Cape pénètre dans la capitale des tsars. Bâtie sur le delta marécageux de la Néva, Saint-Pétersbourg en Russie est une ville d'eau qui compte 42 îles, plus de 100 canaux et des centaines de ponts. En image, la Néva gelée devant l'Hermitage de Saint-Pétersbourg.
    ©  Renault Trucks

    Halte à la Place Rouge de Moscou

    Cape to Cape fait une halte de trois jours à Moscou. Juste assez pour que les équipages sillonnent cette ville en perpétuel mouvement : Place Rouge, Kremlin, cathédrale Saint-Basile, vestiges de l'architecture stalinienne... Il est déjà temps de partir. Cap toujours plus au Sud, vers Voronej.
    ©  Renault Trucks

    Kiev, fin de parcours pour la première équipe

    Kiev en Ukraine, marque la fin de l'aventure pour le premier groupe de pilotes. Ils ont parcouru plus de 10 000 km entre Lyon et le Cap Nord, puis de la Norvège à Kiev, dans des conditions climatiques extrêmes. En image, le monastère de Novhorod-Siv.
    ©  Renault Trucks

    Seconde étape : de Kiev à Istanbul

    Cape to Cape s'engage dans la traversée des Carpates. Nous sommes à J+20. En cette saison du mois de mars, le grenier à blé de l'ex-URSS fait pâle figure : neige fondue, champs de couleur indéterminée, oscillant entre le gris et le marron, ciel gris et bas...Seuls quelques vendeurs de pommes, de bois, de confitures ou de conserves diverses égaient la route
    ©  Renault Trucks

    Dans la neige des Carpates

    Cape to Cape progresse jusqu'à la frontière roumaine. La pluie battante qui s'abat sur la caravane se transforme en neige au fur et à mesure de la traversée des Carpates, cette chaîne montagneuse dont le simple nom évoque la légende de Dracula...
    ©  Renault Trucks

    De l'Europe à l'Orient : vers Bucarest

    La descente vers Radauti est somptueuse avec ses arbres blanchis, ses villages médiévaux et ses charrettes typiques qui sillonnent les routes roumaines. En image, le monastère de Sucevita en Roumanie.
    ©  Renault Trucks

    Bateaux de pêche sur le Danube

    A J+26, l'expédition atteint la frontière bulgare. Après des semaines d'hiver, de frimas et de glace, la caravane profite d'un premier jour de printemps dans la capitale bulgare. La traversée de la Bulgarie jusqu'à Sozopol au bord de la mer Noire ne prend que quelques heures. Les rivages de cette cité médiévale sont déserts à cette époque de l'année.
    ©  Renault Trucks

    Troisième étape : d'Istanbul à Aqaba

    Au départ d'Istanbul, les camions sont parfaitement à l'aise sur les petits chemins de terre qui vont leur permettre d'atteindre rapidement la Cappadoce, les hauts plateaux de la Turquie. En image sur la gauche, le mont Erciyes dans la chaîne des monts d'Anatolie.
    ©  Renault Trucks

    En route pour la Syrie

    A J+33, la traversée de la Cappadoce constitue un autre étonnement. Les plateaux formés par les cendres et les boues de volcans, les gorges et les grottes créent un décor lunaire. Ces paysages si particuliers permettent aux camions de faire leurs premières armes dans le sable produit par l'érosion des roches.
    ©  Renault Trucks

    Au carrefour des mondes

    L'entrée en Syrie plonge Cape to Cape dans le Proche-Orient. 300 kilomètres de piste caillouteuse permettent à l'expédition de rejoindre les ruines de la cité antique de Palmyre, un joyau gréco-romain planté au milieu du désert syrien. En image, des ruines romaines.
    ©  Renault Trucks

    Premières sensations fortes dans les dunes

    Les pilotes prennent leurs marques sur les traces de Lawrence d'Arabie. Jamais une telle caravane n'avait franchi le désert du Wadi Rum en Jordanie, non sans mal pour certains, non sans peur également.
    ©  Renault Trucks

    La cité mythique de Pétra

    L'expédition relie la cité mythique de Pétra. Ocre, rouge, noir, les teintes du désert varient tout au long de la journée, au fil du rythme du soleil. En image, la Khazneh à Pétra en Jordanie.
    ©  Renault Trucks

    Rencontre avec les bédouins

    La soirée dans le bivouac en compagnie des Bédouins est l'avant-dernière pour la deuxième équipe de pilotes qui a pris le relais à Kiev. C'est une nuit empreinte de nostalgie : plus qu'une centaine de kilomètres jusqu'à Aqaba et l'aventure sera terminée pour eux.
    ©  Renault Trucks

    Quatrième étape : de Djibouti à Nairobi

    A J+62, l'aventure africaine commence pour la troisième équipe tout juste arrivée de France. Larges vallées, eau et verdure constituent désormais le paysage de Cape to Cape. C'est sur les hauts plateaux de l'Afrique de l'Est que se déroulera la majeure partie du parcours.
    ©  Renault Trucks

    Le pays des grands lacs africains se dévoile

    Lors de la traversée du parc national de Nakuru au Kenya, le convoi croise quelques animaux typiques de cette région du globe, notamment une famille de rhinocéros, des impalas et des milliers de flamants roses...
    ©  Renault Trucks

    Cinquième étape : de Nairobi à Dar es Salaam

    Sur les pistes kenyanes, sortir un camion embourbé n'est pas toujours chose facile. Quelque trois cents kilomètres de piste bien grasse, aux passages parfois très délicats, calment les plus audacieux.
    ©  Renault Trucks

    Sixième étape : de Dar es Salaam à Livingstone

    Quitter Dar es Salaam en Tanzanie dure une éternité, la ville semble sans fin. Avec son cortège de petits commerces au bord de la route: plants et jeunes pousses, bois, matelas, canapés, fruits, légumes, vanneries...
    ©  Renault Trucks

    Dernière étape : de Livingstone au Cap de Bonne-Espérance

    Ne pénètre pas dans le désert de Namib, en Namibie, qui veut, ni comme il veut ! Premières sueurs froides :des guides locaux sont indispensables pour expliquer quelles dunes franchir et comment. Certaines sont inabordables, culminant parfois à plus de 300 mètres !
    ©  Renault Trucks

    La traversée de l'Afrique s'arrête ici

    Les derniers kilomètres s'effectuent sous la pluie. Les habitations ressemblent de plus en plus à ce que l'on rencontre en Europe... c'est la fin de l'aventure Cape to Cape. En image, le paysage du massif de Sederberg en Afrique du Sud.
    ©  Renault Trucks

    Cap de Bonne-Espérance : fin du périple

    Un soleil radieux apparaît à l'arrivée des camions au Cap de Bonne-Espérance, ce promontoire du bout du monde, cap de légende pour les marins. Joie, mais aussi larmes, étonnements... tous les sentiments s'entremêlent. La fin d'une aventure, le début d'une ère nouvelle.
    ©  Renault Trucks

     

     

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    En vacances à Haïti

     

     

    «Quoi! Vous allez en vacances en Haïti?» Les réactions de notre entourage étaient prévisibles. Heureusement, on n’a écouté personne. Carnet d'un voyage branché sur le cœur!

     

    En vacances à Haïti

    iStockphoto.com

     

     

    La perle des Antilles 

    Si nous avions choisi la République dominicaine, les souhaits de «bon voyage» auraient fusé. Mais Haïti? Pauvreté, violence, désordre social et tontons macoutes… tout y est passé, sans oublier le séisme (le goulougoulou, disent les Haïtiens). Comme si la terre tremblait encore, près de cinq années plus tard! Personne pour nous parler des beautés de cette ancienne «perle des Antilles». Rien au sujet de l’inoubliable poulet aux nwa. Pas une seule référence aux fameuses bananes plantains frites qui rendront mémorables nos virées sur des plages blanches et bleues. Personne pour souligner qu’en avril le climat est parfait. Rien au sujet des chants créoles ou des mangues chaudes et sucrées. Et, surtout, pas un mot au sujet des Haïtiens, dont gestes et paroles sont branchés sur le coeur… souvent leur unique richesse. À écouter les commentaires – et les silences – de notre entourage, je commençais secrètement à regretter notre choix de destination. Après tout, très peu de gens se rendent sans le soutien d’une agence dans ce pays secoué par autant de crises politiques que de catastrophes naturelles. 

     

     

    Pour la petite histoire, j’ai deux mères. Maman, qui m’a élevée, et Marie, qui m’a mise au monde. J’avais 25 ans quand j’ai connu Marie. Elle en avait 50 et, plus de 20 ans plus tard, nous aimons toujours voyager ensemble. Marie voulait visiter un ami qui travaillait à Pétionville, la banlieue chic de Port-au-Prince. L’occasion était rêvée. Jusqu’à ce que l’ami soit dépêché au Maghreb 10 jours avant notre arrivée! Par chance, il nous avait laissé ses clés. Avec le lot venaient le jardinier, la cuisinière, la femme de ménage, la piscine creusée… et les gardes armés, 24 heures sur 24! Tout cela se révélera fort agréable. Mais au bout de 48 heures, nous voudrons voir du pays! 

     

    J’ai connu mon premier choc alors que, en ligne pour passer la douane, nous étions au milieu d’ingénieurs, d’architectes et d’autres spécialistes de la reconstruction. Plusieurs avaient l’air de se connaître. «Vous travaillez pour qui?» m’a lancé «l’expat» derrière moi. Trois autres attendaient ma réponse. J’aurais voulu dire que je venais soigner des malades, m’occuper d’orphelins, rebâtir une route, faire oeuvre utile, quoi! À la seule pensée que, dans quelques heures, j’allais habiter un palace sur trois étages pour me reposer me donnait le tournis. Plus tard, j’apprendrai qu’être touriste en Haïti est loin d’être honteux. C’est peut-être même, actuellement, l’une des manières les plus efficaces d’aider ces gens aux prises avec cinq décennies d’une aide humanitaire qui ne vient visiblement pas à bout de redresser le pays. D’ailleurs, je ne compte plus le nombre d’Haïtiens qui nous ont remerciées, ma mère et moi, d’être venues les visiter. 

     

     

    Mais pour apprécier Haïti, il faut d’abord l’apprivoiser, et ça commence à la réception des bagages. Dans ce pays où trois personnes sur quatre vivent avec moins de deux dollars par jour, tout a une valeur. Les porteurs semblent sortis d’un autre temps, celui où les valises n’avaient pas de roulettes… Ils sont une dizaine autour de moi, mais on dirait qu’ils sont 100. Je garde un oeil sur les valises et l’autre sur ma mère. Parmi nos bagages, il y a deux grosses valises de vêtements à donner. On doit ensuite affronter la chaleur, puis la marée humaine à l’extérieur. Je dois foncer, en ayant toujours ma mère à l’oeil – ce n’est pas le moment de se perdre – , tout en étant sourde aux bouches qui proposent, aux mains qui quémandent… jusqu’à ce qu’on puisse s’engouffrer dans une voiture. Mais celle que nous attendions n’y est pas. L’agence de voyages «Jacquie» a oublié d’envoyer le chauffeur promis. Ma mère tient tête à tous ceux qui veulent nous faire monter dans leur véhicule, et elle leur raconte, pour meubler le temps, qu’un ami viendra la chercher. Si les Haïtiens sont tenaces, que dire de ma mère, l’Irlandaise! Lorsque notre chauffeur arrive enfin, au bout de deux heures d’attente, Marie et moi l’accueillons comme s’il était un héros. Les autres, résignés, le regardent partir avec les trophées convoités… 

     

    À Pétionville, après une virée de 7 km jusqu’à l’épicerie pour 1 500 gourdes (30$) en transport privé – il aurait dû nous demander 10$, ce cher Limke –, nous apprenons les rudiments du tap-tap à 25 cents la course. Haïti a beau être pauvre, tout ce que consomme le Blanc, l’étranger, est hors de prix. Nous faisons connaissance avec les employés de la maison. Je leur pose des questions sur la Côte des Arcadins, si populaire dans les années 80, sur les plages des Abricots, de Bonbon ou de Port-Salut ou sur le marché d’artisanat de Croix-des-Bouquets, à Noailles. Je me rends vite compte que les connaissances de la plupart de mes vis-à-vis se résument au trajet en tap-tap entre leur habitation et leur lieu de travail. Si belle que soit leur île, ils n’ont jamais eu la chance de la sillonner. 

     

     

    Notre première destination: l’Île à Vache. «Le bus vers les Cayes part en face du stade Sylvio Castor», a dit la jeune fille au téléphone. Mais la ville est si bondée que même la recherche d’un terminus en face d’un stade s’avère un défi! Trouver l’information juste l’est tout autant. Le premier employé me dit que le bus quittera à 9 h; le deuxième, à 8 h; la troisième, à 9 h 30. Finalement, le bus part dès qu’il est plein… à 8 h 20! Ma mère et moi aboutissons dans deux bus différents. J’ai tous les bagages et je m’en vais aux Cayes… mais elle? Marie, qui est anglophone, et le créole ne font pas très bon ménage… La moitié du bus ne tarde pas à être au courant de ma panique… Plus rapides que moi, deux bons samaritains la récupèrent – une blonde aux yeux bleus est facile à repérer –, et la voilà qui s’avance vers moi, souriante et encadrée de deux colosses. On s’installe pour une “méharée” de quatre heures sur les routes cahoteuses de l’île de Christophe Colomb. 

     

     

    Je me tourne vers la fenêtre... pour apercevoir un pied nu se balancer à la hauteur de mon visage. C’est celui du bagagiste, installé sur le toit. Sur la route, mes yeux ne sont pas assez grands pour tout voir. Autour des nombreux comptoirs de loterie, le Bar Dieu est grand, le resto Le Poulet de Dieu, ou mieux encore, l’atelier de mécanique La Foi – Auto Parts font sourire. J’ai le coeur qui bat en traversant Petit Goâve, le village natal de Dany Laferrière. Comme une imbécile, je voudrais dire à tous que je le connais. Mais que me répondraient-ils, ces humbles Haïtiens? Qu’ils le connaissent bien mieux que moi, sans doute… Par la fenêtre, je vois que, entre deux studios de beauté dont les affiches semblent tout droit sorties des années 1960, trône Merci Jésus, un salon érotique! 

     

    Aux Cayes, parmi 50 motos-taxis, Fanfan, dont le prénom n'a rien à voir avec la virile mâchoire, se fait le plus charmant et le plus insistant. Ma mère craque. Mais je lui expose les dangers. En vérité, j’ai passé des heures au téléphone pour dénicher un transport entre le terminus et le port. Monsieur Valentin a beau être moins sexy, c’est dans son vieux camion déglingué que je compte monter. Ma mère abdique: à regret, elle dit au revoir à son Fanfan et regarde, mélancolique, les petites motos chinoises valser autour des trous dans la route. Je me sens comme une mère qui a privé sa fille d’une sortie au cirque. 

     

     

    Le traversier qui nous mène à l’Île à Vache est en vérité un ancien bateau de pêche qui sent l’huile à plein nez. À mi-chemin, tout s’éteint. Je mesure soudainement l’immensité de l’océan. Pour éviter la nausée, je respire à travers le coton de mon chandail. Ma mère, nullement incommodée, prend des photos, trop heureuse de cette mésaventure à la Robinson Crusoé. Nous arrivons au paradis perdu au bout d’une heure et demie… et personne ne s’en formalise. 

     

     

    Nous voilà donc sur l’île du bonheur, à Abaka Bay, l’une des 50 plus belles plages du monde, selon CNN. C’est vrai que ses maisonnettes roses, posées sur un ruban de poudreuse le long d’un bord de mer turquoise, font rêver. Pour ajouter au délice, nous ne sommes que 12 clients. Chaque jour, en explorant l’île à pied – il n’y a pas de route, pas de voiture et pas d’électricité –, nous faisons connaissance avec une ribambelle d’enfants qui s’amusent des deux Blanches en visite. Et nous découvrons qu’ils sont plusieurs insulaires à offrir le gîte. 

     

     

    De fait, pour relancer le pays, le gouvernement de Michel Martelly (l’ex-chanteur devenu président) mise sur le tourisme de contenu – par opposition au tourisme de tout-inclus – dont font partie les plages, les montagnes, la gastronomie, la culture, l’artisanat… et les gens. Actuellement, 300 000 personnes visitent Haïti chaque année. Sur l’autre portion de l’île, nommée République dominicaine, c’est plus de 4 millions, et 23 millions dans toute la Caraïbe…

     

    Après un vol de moins d’une heure jusqu’à Cap-Haïtien, au nord, Wismith nous attend au volant de sa Nissan 1977 dont le tableau de bord tient avec de la corde. Wismith a pris soin d’apporter un coussin pour ma mère et je devrai, comme lui, m’accommoder des ressorts. «C’est mon seul oreiller», se défend-il, laissant à Marie l’odieux de mettre ses fesses sur un objet aussi personnel... Conscientes que ce véhicule pourrait nous faire faux bond à tout moment, nous partons à l’aventure avec la certitude que si la Nissan faillit à la tâche, Wismith, lui, ne va jamais se défiler. Deux crevaisons nous donneront raison, et Wismith, comme tous les chauffeurs qui nous ont transportées, s’est avéré parmi les plus grands gentlemen que la terre ait portés. Ce ne sont pas des chauffeurs qui nous ont menées partout en Haïti, ce sont des chevaliers! 

     

     

    Le lendemain, direction Citadelle Laferrière pour voir cette spectaculaire forteresse de 200 ans construite par des esclaves haïtiens pour refouler d’éventuels agresseurs. Au passage, Wismith, trop fier d’avoir de l’argent (et de l’essence dans le réservoir), ramasse au passage six amis qu’il transporte «gratuitement», dont sa douce qu’il amènera jusqu’à la Citadelle avec nous. 

     

     

    Une fois les billets achetés au guichet, il faut encore être transportés à huit dans la boîte d’un (autre) camion de fortune, sur une route en lacets le long de laquelle les habitants nous gratifient d’un chaleureux sourire. Marie ressemble à Élisabeth II avec ses salutations de la main droite. Lorsque le camion nous lâche, le plaisir commence. Les femmes s’agglutinent par dizaines pour nous vendre leur pacotille, et on sait combien l’argent qu’elles en tireront leur est nécessaire. Des hommes s’approchent avec leur âne pour terminer la montée de 970 mètres. «Mes enfants, je marche!» annonce Marie en commençant son ascension. Ils la suivent... 

     

     

    Nous grimpons silencieusement. Marie a à sa suite une bonne douzaine de bergers et autant d’ânes. Ils n’attendent que la fatigue de la Mama pour monter leur prix. Mais la Mama, à 72 ans, s’entraîne au 10-kilomètres et refuse obstinément d’obtempérer. La sueur coule sur le front de tous, et lorsque ma mère fait une pause pour reprendre son souffle, ce sont les espoirs de chacun qui renaissent. Au bout d’une heure de ce petit jeu, elle a finalement raison de nos bergers, et c’est une Marie moite et triomphante qui se présente au sommet. La vue est à couper le souffle. Dans chaque direction, on découvre une île superbement montagneuse. Mais la plus grande surprise réside dans le fait que ce site, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, est presque désert. 

     

    Après 10 jours, Marie et moi, nous nous sentons bien auprès des Haïtiens, et nous nous intéressons sérieusement aux problèmes qui les affectent. À commencer par Labadie, dont la baie compte les plus belles plages du nord de l’île. La Royal Caribbean Cruise Line la présente aux touristes comme «son» paradis privé. En réalité, la Royal Caribbean verse une ristourne à l’État pour chaque passager qu’elle amène sur la plage depuis ses bateaux de croisière. Cette entente, qui date de 1986, empêche les villageois de bénéficier des retombées touristiques ou du potentiel de l’île. Niken, qui nous y a amenées en bateau-taxi, s’est fait menacer de peine de prison – rien de moins – par un «gentil» officier. Chez Norm’s Place, où Marie et moi logeons, on fait des réunions pour tenter de trouver des solutions. «Tu vas l’écrire que la Royal Caribbean garde tout pour elle?» Le problème, c’est que même votre ministre du Tourisme est au courant… 

     

     

    Deux semaines auront passé comme un coup de vent. Au-delà des difficultés à composer avec le désordre ambiant et l’extrême pauvreté, j’ai été renversée par les qualités de coeur et d’esprit des habitants. Le jour de mon départ, j’avais préparé pour Paul, notre chauffeur, un lunch copieux comprenant un gobelet de crème glacée – au Giant, elle se vend 24$ le pot de 4 litres. Lorsque Paul, qui a vécu à New York, m’avait mentionné qu’il était sûr de ne plus jamais pouvoir en manger, j’avais voulu lui faire cette surprise. Après son lunch, il m’a fait signe: il fallait partir. «Et ta crème glacée?» que je lui demande. «Je vais la partager avec mon frère après vous avoir déposées.» J’ai ajouté: «Mais elle va être fondue…» 

     

     

    Paul n’a pas répondu. Le partage, de toute évidence, aurait bien meilleur goût que la crème glacée. 

     

    Photos en Images 2:  En vacances à Haïti

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