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    Les moutons capables de reconnaître

    Obama et Emma Watson sur photo

     

    Les moutons avaient droit à une récompense (de... (PHOTO REUTERS)

     

    Les moutons avaient droit à une récompense (de la nourriture) chaque fois qu'ils arrivaient à distinguer la photo de la personne célèbre de celle d'un objet ou d'une personne inconnue apparaissant sur un écran voisin.

    PHOTO REUTERS

     
    Agence France-Presse
    Paris
     
     

    Les moutons sont capables de reconnaître Barack Obama sur une photo après l'avoir vue plusieurs fois, ainsi que l'actrice Emma Watson, selon une étude publiée mercredi.

     

    Articles/Photos sur les animaux - 3: Les moutons capables de reconnaître Obama et Emma Watson sur photo


    Le mouton se tourne vers la photo de Barack Obama.

    PHOTO REUTERS

     

    «On savait déjà que les moutons étaient capables de reconnaître des personnes. Ces ruminants, en particulier ceux qui vivent dans de petits troupeaux, arrivent facilement à distinguer leur propriétaire d'un étranger», indique Jennifer Morton, de l'Université de Cambridge, coauteur de l'étude parue dans Royal Society Open Science.

    «Mais leur capacité à apprendre à reconnaître une personne à partir d'une photo en deux dimensions est surprenante, car cela demande un processus cérébral complexe», explique-t-elle à l'AFP.

    Les chercheurs du département de physiologie et de neurosciences de l'Université de Cambridge ont entraîné huit moutons femelles à reconnaître les visages de célébrités en leur présentant des photos sur ordinateur plusieurs fois de suite.

     

    Outre l'image de l'ancien président américain et celle de l'actrice rendue célèbre pour son rôle dans les films Harry Potter, les moutons se sont vu soumettre le portrait de la Britannique Fiona Bruce, présentatrice de télévision et celui de Jake Gyllenhaal, acteur et producteur américain.

    «Nous avons choisi ces personnes, car il y avait beaucoup d'images d'elles disponibles sur internet, à la fois de face et sous différents angles», précise Jennifer Morton. «Et nous étions certains que nos moutons n'avaient jamais eu l'occasion de les rencontrer!».

    Les moutons avaient droit à une récompense (de la nourriture) chaque fois qu'ils arrivaient à distinguer la photo de la personne célèbre de celle d'un objet ou d'une personne inconnue apparaissant sur un écran voisin.

    Pour les photos de face, les moutons ont réussi le test huit fois sur dix.

    Pour les photos où le visage de la célébrité était tourné dans une direction, leur performance est tombée à 66 %, «proche de celle d'un humain dans la même situation», affirment les chercheurs.

    «Les moutons sont capables de traiter des informations sur un visage humain sans avoir besoin d'une "personne réelle" en 3D», relève Jennifer Morton.

    Les chercheurs ont enfin montré aux ruminants une image de leur dresseur habituel qu'ils n'avaient jamais vu en photo, à côté de celle d'un inconnu. Après une certaine confusion initiale, les animaux ont choisi l'image de leur dresseur familier dans 72 % des cas.

    «Tout cela montre que les moutons possèdent des capacités de reconnaissance faciale comparables à celles des humains et des primates non humains», conclut l'étude.

     

    Articles/Photos sur les animaux - 3: Les moutons capables de reconnaître Obama et Emma Watson sur photo

     

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    Tomber sous le charme du Maroc

     

    Les ruelles bleues de la médina offrent à... (Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse)

     

    Les ruelles bleues de la médina offrent à tout moment des scènes pittoresques.

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

     
     
     

    Entre le couru circuit des villes impériales, Casablanca et la populaire station balnéaire Agadir, le Maroc est un pays qui se découvre aussi par des lieux un peu moins fréquentés, mais tout aussi envoûtants.

     

     

    La beauté de Chefchaouen

    Devant ce qui pourrait bien être la plus belle ruelle de la médina de Chefchaouen, des jeunes touristes prennent la pose tour à tour. Il y a de quoi refaire sa photo de profil Facebook ou alimenter son compte Instagram dans cette ville qui propose à tous les détours des ruelles bleutées. Mais la petite ville fondée en 1471 a bien plus à offrir qu'un décor.

    Ici, les habitants prennent un soin jaloux de leurs habitations, presque toutes peintes en bleu. Si ce n'était de l'appel à la prière qui résonne cinq fois par jour, la comparaison avec un paysage grec serait aisée.

     

    Au coeur des montagnes du Rif, Chefchaouen attire son lot de touristes, mais contrairement à d'autres villes du Maroc, on déambule ici en paix, sans se faire haranguer par les rabatteurs. Sise au pied du djebel el-Kelaâ, une impressionnante montagne de 1600 mètres, la ville se parcourt en marchant, au gré des découvertes. Sur la grande place Outa el Hammam au centre de la ville, les restaurateurs rivalisent d'astuce pour attirer les gens à leur table, sans trop d'insistance. Quelques ruelles plus loin, un marché: les figues de Barbarie côtoient les olives et quelques lapins dans une cage. Dans un coin, une femme propose ses services de tatoueuse au henné.

    La petite ville a pendant longtemps été sur le circuit de touristes qui venaient s'approvisionner en haschich, mais semble s'être assagie, au gré de l'arrivée des touristes internationaux, certes, mais aussi marocains.

    Sur la route de notre hôtel, un vieil homme qui tient ce qu'il conviendrait d'appeler au Québec un dépanneur ne se fait pas prier pour raconter le passé plus bohème de la ville, mais se désole : il peine à trouver avec qui fumer aujourd'hui. Reste que Chefchaouen est la porte d'entrée d'une région toujours connue pour sa production de haschich, une activité économique centrale pour cette région, bien qu'illégale et de plus en plus réprimée par le régime.

     

    Découvrir la région à pied

    Les amateurs de randonnée seront servis dans cette région montagneuse. Pour une courte marche suivie d'une baignade, c'est à une trentaine de kilomètres de Chefchaouen, vers le parc national de Talassemtane, qu'il faut converger. C'est là que se trouve la grande cascade d'Akchour, que l'on gagne au terme de deux heures de marche. Tout le long du sentier, des bassins invitent à la baignade, et des petits kiosques proposent thé à la menthe et tajines cuits sur le feu.

     

    Où dormir

    Chefchaouen se visite en une journée à partir de Fès, mais il vaut la peine d'y dormir une ou plusieurs nuits pour apprécier le calme qui s'y installe une fois la nuit tombée, après que le dernier appel à la prière a résonné à l'unisson à partir des différentes mosquées de la ville.

    L'hôtel Dar Echchaouen, situé à quelques pas de la médina, est adossé à la montagne et offre une belle vue sur la ville. Les chambres sont confortables sans être particulièrement marquantes, mais le vrai charme de l'hôtel réside dans sa piscine et l'agréable jardin qui l'entoure.

    Chambres à partir de 125 $ la nuit

    darechchaouen.com

     

    Photos-Pays du Monde 3:  Tomber sous le charme du Maroc


    Les mouettes d'Essaouira sont redoutables et n'hésiteront pas à venir voler un bout de pain dans votre assiette!

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

     

    Côte atlantique

    Pour certains, le Maroc évoque surtout le désert. Or, la majorité de la population habite sur ses côtes. Voici trois escales à mettre à son itinéraire sur les côtes de l'océan Atlantique.

     

    Essaouira

    La plupart des Marocains vous le diront: il faut aller à Essaouira, cette ville venteuse où la mer n'est jamais bien loin. La ville branchée, qui est l'hôte chaque année du populaire festival Gnaoua de musiques du monde, mérite sans contredit qu'on s'y attarde un peu. La longue plage de sable est prisée de ceux qui pratiquent le kite surf, mais la baignade peut y être dangereuse, vu l'agitation de la mer.

    En y allant hors saison, il est possible d'y trouver du calme et de profiter des bonnes tables et des hébergements de choix qu'offre l'endroit.

    Une visite au port de pêche d'Essaouira s'impose: le coeur de la ville y bat. Les chats et les mouettes y trouvent eux aussi leur compte...

     

    Huîtres et surf à Oualidia

    Oualidia illustre bien ce qui rend le Maroc si intéressant: il est pluriel. Ici, par exemple, on ne s'arrête pas pour la médina: il n'y en a pas. En revanche, la lagune de Oualidia est impressionnante, avec ses eaux peu profondes, qui attirent les masses de touristes marocains l'été. Au large de la lagune, les vagues de l'Atlantique font le bonheur des surfeurs.

    L'endroit est un rêve pour quiconque aime les fruits de mer. Oualidia est réputée pour la culture des huîtres, qu'on achète à environ 1 $ pièce dans des caisses posées à l'arrière de scooters et qu'on avale avec un trait de jus de citron. Si l'on s'aventure sur la plage, c'est alors une vaste poissonnerie qu'on découvre. On choisit son poisson, le vendeur l'apprête devant nos yeux et le fait ensuite griller sur du charbon de bois. On mange les pieds dans le sable, avec la vue sur la mer.

     

    Le charme métissé d'Assilah

    Petite ville située à un peu moins d'une heure en voiture de Tanger, Assilah attire son lot de touristes européens, qui ne sont qu'à un détroit du Maroc. Fort heureusement, la ville a su garder son charme et son calme.

    Il faut dire que ce n'est pas d'hier que cette petite ville fraie avec l'Europe. Les remparts qui entourent la médina ont été construits par les Portugais, qui avaient renommé la ville Arzila. Les rues de la médina sont calmes, une ambiance renforcée par la blancheur des murs.

    La longue plage est parfaite pour faire de longues balades ou pour la parcourir à dos de dromadaire.

     

    Photos-Pays du Monde 3:  Tomber sous le charme du Maroc


    Les remparts de Chefchaouen ceinturent la vieille ville. Au loin, le djebel el-Kelaâ.

    PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

     

    Repères

    Il est facile de rejoindre le Maroc de Montréal. Pour sortir des sentiers battus, il vous faudra un peu d'organisation... Voici quelques pistes.

     

    Y aller

    De Montréal, deux lignes aériennes desservent sans escale Casablanca: Royal Air Maroc et Air Canada Rouge le font toute l'année. De Casablanca, vous gagnerez la plupart des régions mentionnées dans cet article en combinant le train et les autobus, mais pour s'aventurer dans les plus petites villes, la voiture s'avère pratique, voire indispensable.

     

    Conduire ou pas?

    Les autoroutes marocaines relient quelques grandes villes et sont parfois quasi désertes, parce que payantes. Les emprunter est un charme pour les conducteurs, mais le paysage n'est guère intéressant. Pour les éviter, il faut rouler sur des routes à deux voies, où les codes nord-américains ne tiennent plus. Dépasser dans une courbe ? Pour plusieurs conducteurs, la chose ne semble pas poser problème. Mieux vaut avoir le coeur solide pour conduire au Maroc.

     

    La sécurité

    Jamais voyage n'aura suscité autant de conseils avisés, tant avant de partir que de la part des Marocains: on dira aux femmes comment s'habiller, à tous de faire attention aux escrocs, à se méfier le soir. Bien entendu, les précautions d'usage sont de mise. Mais ce pays à majorité musulmane a vu passer l'an dernier 10 millions de touristes ; ses habitants ont donc l'habitude de voir des étrangers et les femmes en bikini côtoyer sur les plages les femmes en burkini. Rien, donc, pour s'empêcher d'y aller.

     

     Note de Frawsy:  Je suis allée à Marakech et j'ai adoré..

     

    Photos-Pays du Monde 3:  Tomber sous le charme du Maroc

     

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    Matière à Réflexion:  L’éclipse de la mort, de Robert Redeker

     

     

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    8 novembre 1942

     

    Débarquement en Afrique du Nord

     

    du site Herodote.net

    Le 8 novembre 1942, les troupes anglaises et américaines débarquent en Afrique du Nord sous le commandement du général américain Dwight Eisenhower. C'est l'opération « Torch ».

     

    Débarquement américain sur la plage près d'Oran (opération Torch, 8 novembre 1942)
     
    Résistance insensée

    Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord française (départements d'Algérie, protectorats du Maroc et de la Tunisie) s'était placée sous l'autorité du gouvernement de Vichy, lui-même inféodé à l'occupant allemand.

    L'idée d'un débarquement en Afrique du Nord revient à Winston Churchill. Dans la guerre contre l'Allemagne, le premier ministre britannique a toujours manifesté une prédilection pour les attaques périphériques, à l'opposé de ses alliés américains qui auraient préféré une attaque frontale avec, dès 1942, un débarquement sur les côtes françaises.

    Pour Churchill, l'opération « Torch » présente le double avantage de soutenir l'armée britannique qui, sur le front égypto-libyen, résiste à l'Afrika Korps de Rommel, et d'offrir une base commode pour un futur débarquement sur les côtes européennes.

    Un total d'environ 100.000 hommes est mobilisé en grand secret pour débarquer à Casablanca, Oran et Alger. Il s'agit de soldats américains à l'exception de 20.000 Britanniques qui débarquent à Alger.

    Au dernier moment, tandis que les flottes d'invasion sont déjà en vue des côtes, le général Juin, commandant en chef des troupes françaises d'Afrique du Nord, est sollicité par le consul américain Murphy de bien vouloir s'abstenir de leur résister. Le général renvoie le consul vers son supérieur, l'amiral François Darlan, dauphin du maréchal Pétain, qui se trouve par hasard à Alger où il est venu rendre visite à son fils malade.

    Darlan ressent comme un camouflet l'initiative anglo-saxonne. Il donne à ses troupes l'ordre de résister à l'invasion avec le risque que cela ne permette aux Allemands, présents en Tunisie, de se ressaisir et de renvoyer les Anglo-Saxons à la mer. Mais il finit par signer la reddition d'Alger après un baroud d'honneur. Même chose à Oran, où le général Eisenhower débarque à la nage, sa jeep ayant chaviré.

    À Casablanca, il en va bien autrement. La flotte d'invasion bombarde la ville et frappe également deux navires remplis de réfugiés civils en provenance de Conakry et de Dakar, qui entraient malencontreusement au même moment dans le port.

    Après trois jours de combats, on comptera au total environ 1400 morts du côté français, essentiellement à Casablanca, et 400 morts du côté allié. L'Afrique du Nord passe alors sous le contrôle anglo-américain... tout en conservant l'administration et les lois de Vichy.

     

    Le choix de Darlan

    Nonobstant ses graves compromissions avec les Allemands, l'amiral Darlan reçoit le titre de « haut-commissaire pour l'Afrique du Nord » à l'initiative du président américain Franklin Roosevelt. Il est vrai que ce dernier s'est laissé convaincre que le régime de Vichy était prêt à basculer du côté allié par l'ambassadeur de Vichy à Washington, Alexis Léger, plus connu en littérature sous le nom de Saint John Perse.

    Cette décision suscite beaucoup de remous dans les cercles gaullistes, en Angleterre, ainsi que dans les maquis de France. Darlan sera assassiné à Alger le 24 décembre 1942 par un jeune fanatique royaliste et la fonction de haut-commissaire sera reprise par l'intègre et naïf général Henri Giraud, rival du général de Gaulle, en lequel le président américain persiste à ne voir qu'un intrigant.

     

    Le reflux de l'Axe

    Hitler réagit à l'invasion de l'Afrique du Nord par l'occupation de la « zone libre », en France, en violation des accords d'armistice du 22 juin 1940 avec le maréchal Pétain. C'est l'opération « Attila »... La flotte française en rade à Toulon se saborde le 27 novembre sur ordre de l'amiral Jean de Laborde, pour échapper aux Allemands sans avoir à se livrer aux ennemis traditionnels de la marine française, les Anglais !

    Les Allemands et leurs alliés italiens occupent d'autre part la Tunisie, protectorat français que revendique l'Italie. C'est ainsi que les 70.000 juifs tunisiens vont devoir se soumettre au port de l'étoile jaune, cas unique hors du continent européen...

    Cependant, dans le désert libyen, à El-Alamein, le général Montgomery repousse l'Afrika Korps de Rommel. Pris en tenaille, les Allemands et les Italiens n'ont pas d'autre issue que de se retrancher sur Bizerte, en Tunisie, d'où ils regagneront l'Europe en mai 1943. C'est la première reculade des nazis depuis le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

    En janvier 1943, Roosevelt et Churchill se retrouvent à Casablanca pour une conférence où ils préparent la libération complète de l'Afrique du Nord et l'invasion de la Sicile.

     

    Éphéméride du Jour 5:  8 novembre 1942- Débarquement en Afrique du Nord

     

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