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    Bien organiser la maison

     

    C’est le printemps! On organise la maison. Ainsi les tâches s’exécuteront plus vite, avec plus de facilité, et vous gagnerez du temps pour faire ce que vous aimez. Astuces pour l’organisation de la cuisine, des placards et des photos.

    Bien organiser la maison

    Ikea

     

    Votre maison est toujours en ordre? Même si rien ne traîne, cela ne signifie pas pour autant qu’elle soit bien organisée! Alors que le rangement rime avec «apparence» et qu’on dit d’une maison bien rangée qu’elle est impeccable, l’organisation se rapporte à la «fonctionnalité». Elle permet d’accomplir les tâches plus efficacement et plus rapidement. Nous sous sommes penchés sur quelques points chauds de la maison: l’organisation de la cuisine, des placards et des photos.

     

    La cuisine 

    C’est le point névralgique quant à l’organisation. Les armoires, les tiroirs, le garde-manger, les comptoirs peuvent en effet devenir facilement embourbés, si bien qu’on ne s’y retrouve plus et qu’on perd du temps. La première chose à faire? Élaguer. On ne garde que ce qui est vraiment utile. Out, les «doublons». Avez-vous vraiment besoin de deux louches, de deux ensembles à fondue, de poêlons de toutes les grandeurs? Dehors les petits appareils électriques brisés que vous vous proposez depuis des lunes d’apporter à réparer. Mettez au recyclage les contenants de plastique qui ont perdu leur couvercle. Demandez-vous quand vous avez utilisé pour la dernière fois votre appareil à raclette ou votre tajine rapporté du Maroc... Et les chopes à bière achetées en Bavière lors de votre premier voyage en Europe et qui prennent la poussière sur la tablette du haut, pourquoi ne pas les offrir à quelqu’un qui saura les utiliser? Une fois le superflu éliminé, on pourra organiser ce qui reste. 

     

    Tiroirs bien organisés pour tout trouver en un rien de temps. Rationnels, des séparateurs pour tiroirs profonds auxquels on ajoute des range-couverts, des casiers à épices, des range-assiettes. Séparateurs, 14$. Ikea.

    Ces derniers ne doivent pas servir de rangement mais demeurer des plans de travail. On évite l’encombrement et on n’y laisse que les choses dont on se sert au quotidien: grille-pain, bouilloire électrique, cafetière, presse-fruits. 

     

    La loi de la proximité

    La zone de préparation des repas doit se trouver à proximité de la cuisinière. Regroupez les objets qui s’y rattachent (cela vous évitera des pas) et rappelezvous qu’ils doivent être faciles d’accès: pot pour les cuillères de bois et les spatules, barre d’accroche fixée au dosseret pour les ustensiles, planches à découper et couteaux (déposés sur une barre aimantée, leur lame se trouve protégée, ils n’encombrent pas les tiroirs et vous les avez à portée de main). Les épices doivent être près de la cuisinière, mais non au-dessus de celle-ci, car la chaleur les endommage. Sans compter qu’un accident est vite arrivé: les petites bouteilles d’épices en verre qui tombent seraient la principale cause de remplacement des surfaces de cuisson. La poubelle doit se trouver elle aussi à proximité de la zone de préparation. 

     

    La loi de la proximité s’applique également au garde-manger. Regroupez les ingrédients utilisés pour la pâtisserie, les pâtes avec les boîtes de tomates, etc. Installez des tablettes coulissantes: elles permettent de voir ce qui se trouve au fond et d’accéder facilement à ce dont on a besoin. Rangez les aliments dans des contenants carrés ou rectangulaires, qui prennent moins d’espace que les ronds. Choisissez-les transparents, ils permettent de mieux gérer les stocks. 

     

    Théorie des mouvements

    Plus un objet est utilisé souvent, plus il doit être facile d’accès et facile à ranger. Si, une fois par année, vous devez vous servir d’un escabeau pour atteindre votre moule à gâteau «Bundt» placé tout en haut de l’armoire, il n’y a pas de problème. Mais si, tous les week-ends, vous devez faire la même chose pour atteindre vos moules à muffins, c’est qu’il est grand temps de revoir votre planning. Pour maximiser l’utilisation de l’espace, réduire vos mouvements et tout trouver rapidement, installez des casiers pour les ustensiles, des séparateurs dans les plateaux, des tablettes empilables dans les armoires où il y a de l’espace perdu, des paniers coulissants sous l’évier. Et n’oubliez pas d’installer dans les angles des plateaux tournants («Lazy Susan»), qui facilitent grandement l’accès à tout ce qui s’y trouve. 

    On recycle. Bacs en plastique pour une cueillette sélective. À partir de 3,99$. Ikea. 

     

    Vêtements: éliminez et organisez

    On achète et on achète. Les vêtements s’accumulent. On conserve tout en se disant «on ne sait jamais». En conclusion, pas toujours facile de voir clair dans ses placards. Vous avez l’impression de toujours porter la même chose? Vous n’avez pas tort. Il paraît même que 80% du temps on ne porterait que 20% de ce qui se trouve dans notre garde-robe. C’est dire que, durant une année, la majorité de nos vêtements ne sont portés que par des cintres… Sur quels critères doit se faire l’élimination? Selon les spécialistes de l’organisation, il en existe trois. 

    • Le premier: si on n’a pas porté un vêtement depuis deux ans, inutile de penser qu’on le portera à nouveau. Out! 
    • Le deuxième: évitez de garder un vêtement qui a été «très tendance» en pensant qu’un jour il sera de nouveau à la mode: dans quelques années, l’inspiration sera peut-être la même, mais l’interprétation sera différente et vous aurez l’air «dépassée». 
    • Dernier critère pour éliminer: si la taille ne convient plus, que le vêtement soit trop grand ou trop petit. Il vaut mieux le donner. 

    Ensuite, on passe à l’étape de l’organisation. D’aucuns choisissent de classer pas couleurs, mais il est suggéré d’opter pour un classement par catégories : les chemisiers à manches longues, ceux à manches courtes, les pantalons, les jeans, les robes, etc. Si on veut gagner de la place, on utilise des cintres où il est possible de suspendre plusieurs jupes et, pour les tailleurs, des cintres munis de pinces qui peuvent recevoir une veste avec une jupe ou un pantalon. Dans tous les cas, on élimine les cintres des teinturiers qui à la longue déforment les vêtements. 

    Mesures utiles: une penderie doit avoir environ 60 cm de profondeur et, comme hauteur, celle du vêtement le plus long auquel on ajoute 15 cm pour la tringle et le cintre. 

     

    Les chaussures 

    Dans un grand walk-in, on peut les mettre sur des tablettes de façon à les voir. Si on veut plutôt gagner de la place, on se procure des supports qui permettent de suspendre plusieurs paires de chaussures tout en occupant peu d’espace. Personnellement, je range les miens dans leurs boîtes (on y trouve généralement un dessin de la chaussure ou une courte description qui permettent de savoir ce qui se trouve à l’intérieur) que j’empile sur des tablettes. Ils sont ainsi à l’abri de la poussière. 

    Tout à portée de main. Quelques paniers, des tablettes, des porte-chaussures pour s’y retrouver facilement. HomeSense.

    On parle ici des photos d’avant le numérique. Le manque d’organisation en la matière ne saute pas aux yeux, car la plupart du temps les photos sont dissimulées dans une boîte au fond d’un tiroir ou d’un placard. Et c’est vrai que le désordre dans ce cas n’est pas aussi embêtant que dans la cuisine ou les placards. Mais le ménage à y faire vient en tête au chapitre de la procrastination. Et souvent, celle-ci dure des années… Il faut reconnaître que la tâche prend généralement plus de temps qu’on pense et qu’on a facilement l’impression, même après quelques heures, de ne pas avancer. Dans un premier temps, évitez de vous «perdre» à regarder… cela viendra plus tard. 

     

    Organisez d’abord. Groupez les photos par sujets : les parents quand ils étaient jeunes, votre enfance, les enfants, les petits-enfants, les réunions de famille, votre premier voyage en Europe, etc. En même temps, éliminez toutes les photos qui sont floues, celles où vous ne reconnaissez ni les personnes ni les lieux. Ce n’est qu’après avoir mis de l’ordre que vous pourrez vous attarder à regarder. À cette occasion, inscrivez au dos des photos les noms de ceux qui y figurent. Ceux qui hériteront de ces souvenirs apprécieront de ne pas se retrouver devant des «inconnus» qui n’en sont pas vraiment. Après, il ne vous reste qu’à les ranger dans des albums, des boîtes ou des enveloppes dûment identifiées. 

    Si, à la lecture de cet article, vous avez constaté que votre maison n’est pas super organisée, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. Pour ma part, j’ai une propension à collectionner dans la cuisine des choses que je n’utilise jamais. Ainsi, j’ai un tajine, un éplucheur de pommes à manivelle, une cocotte Römertopf (avec son livre de recettes daté de 1970), un assortiment de moules cheminées hérités de ma grand-mère, et aussi un four-grille-pain. Rien de tout ça n’a jamais servi. J’ai également quelques «doublons», par exemple deux louches, dont l’une porte le logo d’Air France. La petite histoire raconte que ma mère l’a reçue d’un membre de la branche française de sa famille qui travaillait pour la compagnie aérienne et qui était à bord de l’appareil amenant au Québec le président Vincent Auriol, en… 1951. J’ai aussi dans mes tiroirs deux couteaux à pain, deux couteaux à dépecer dont un dans son emballage d’origine, eux non plus jamais utilisés. Deux mandolines également. À cela s’ajoutent deux appareils pour la cuisson à la vapeur.

    Et c’est sans compter «ma bibliothèque culinaire», véritable running gag parmi les amis, car tous savent que, bien que je ne cuisine pas, j’ai la manie de feuilleter des livres de cuisine. Et surtout, que je ne résiste jamais à l’envie d’en acheter un autre… toujours le dernier. Il va sans dire que j’ai la collection complète des magazines Ricardo…

     

     

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    La coopération internationale

     

    La coopération internationale transforme la vie de ceux qui y participent. Vous êtes en santé et vous souhaitez vous rendre utile à l’étranger? Vous pourriez devenir coopérant.

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    La coopération internationale exige ouverture, souplesse et tolérance. Pour devenir volontaire, il faut être en santé physique et mentale, savoir s’adapter à des valeurs différentes et à des conditions de vie et de travail difficiles, et se préparer à subir un choc culturel. La majorité des organisations exigent une formation avant le départ. Celle-ci permet de clarifier ses attentes, de s’assurer qu’on comprend bien les exigences et enjeux de la coopération, et aussi d’éviter les mauvaises surprises. Une telle exigence n’existe pas là où on veut offrir ses services? On s’initie ailleurs. Au Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), par exemple. 

    «Cette étape est importante, souligne Lise Pomerleau, chargée des communications à l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI). On a beau rêver de travailler à l’étranger, l’enthousiasme ne suffit pas toujours. Il faut être sensibilisé aux pratiques, à la culture, et aux attitudes à adopter pour accompagner adéquatement.»

    Par où commencer?

    Avant de se lancer dans l’aventure, on précise ses objectifs. On peut vouloir se familiariser par un stage d’initiation, comme ceux que proposent Solidarité Sud (Honduras et Nicaragua), Mer et Monde (Honduras et Sénégal), le cégep Marie-Victorin (Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Inde et Panama), Aro Coopération (Cuba), CASIRA (Guatemala)... Tous offrent des séjours de groupe de deux à six semaines, l’encadrement pour la réalisation d’un projet solidaire dans la communauté, des activités culturelles, et une formation préalable. Certains s’adressent spécifiquement aux préretraités et aux retraités. Les participants paient billet d’avion et frais de séjour.

    On peut aussi souhaiter partir en mission pour le compte d’une communauté religieuse, ou désirer mettre son expérience et ses compétences à profit pour de courts séjours. Ou cherche alors un organisme qui le permet. La Fondation Paul-Gérin-Lajoie offre ainsi à des retraités du secteur de l’éducation des mandats en Afrique et en Haïti variant entre trois mois et un an. Le Service d’assistance canadienne aux organismes (SACO) recrute des retraités de différents domaines pour des missions d’un ou deux mois. Le SACO fournit alors le billet d’avion et une allocation de séjour.

    Médecins, éducateurs, ingénieurs, architectes, avocats, dentistes, chiropraticiens, optométristes… Plusieurs professions s’affichent sans frontières, les membres peuvent travailler sur d’autres continents à titre de consultants, de salariés, ou de bénévoles.

    On souhaite s’engager à plus long terme? Généralement de deux ans, les mandats des coopérants volontaires d’organisations comme CECI, Oxfam ou SUCO sont souvent renouvelables. Le billet d’avion est payé, les coopérants reçoivent un salaire et une allocation de séjour. Pour savoir où frapper, on communique avec l’AQOSI qui regroupe 65 organisations québécoises de coopération internationale. «Notre association peut trouver parmi ses organismes membres ceux qui offrent le genre de stage que vous cherchez», soutient Lise Pomerleau.

    Dans quels pays peut-on être coopérant? 

    Plusieurs pays en développement sont ouverts à la coopération. Comment choisir? C’est avant tout une question de goût et d’intérêt: il faut avoir envie de découvrir la région et la culture. Connaître la langue est un atout. Si l’anglais et le français suffisent pour se débrouiller dans plusieurs coins du monde, on doit maîtriser des rudiments d’espagnol pour travailler en Amérique latine, de portugais pour s’engager au Brésil.

    Afin de se faire une idée, on visite le site de l’AQOCI qui affiche une liste des organismes œuvrant en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Asie et en Afrique, ainsi que leur secteur d’intervention. Les conditions de santé, de salubrité et de sécurité dans la région visée, le coût de la vie, et le prix du billet d’avion entrent aussi en ligne de compte. La plupart du temps, les volontaires ne sont pas rémunérés, surtout lorsqu’il s’agit de séjours de moins de trois mois.

    Passeport, etc.

    Bien sûr, il faut veiller à ce que son passeport soit valide pour au moins six mois, obtenir un visa si nécessaire, recevoir les vaccins indiqués, voir à se munir d’assurances qui nous couvriront une fois à destination, s’informer des modalités et conditions au cas où l’on devrait revenir rapidement pour des questions personnelles ou familiales.

    Pour ne rien oublier, on lit Living and Working Overseas, par Jean-Marc Hachey,  Intercultural Systems/Systèmes interculturels (ISSI) Inc., 2007, un ouvrage que recommande Lise Pomerleau, mais qui n’est publié qu’en anglais. www.workingoverseas.com

    Ou encore Stagiaires sans frontières, le guide du stage en solidarité internationale, par Alexandre Chouinard, Ulysse, 2007. Écrit pour les jeunes coopérants, ce guide offre une foule de renseignements utiles aux volontaires de tous âges.

    Ressources

    Témoignages

     

    Nicole Côté, coopération extrême

    À 52 ans, sans conjoint, ses trois filles maintenant autonomes, cette enseignante a tout liquidé, maison, meubles, voiture, tout. Puis, grâce au soutien du Regroupement des missionnaires laïques, elle a mis le cap sur le Pérou. Elle devait y séjourner quelques mois, elle y est restée… 11 ans!

    Avec les femmes de Ventanilla, un village situé à une vingtaine de kilomètre au nord de la capitale, Lima, elle a fondé la maison Pachamama (qui signifie la Mère Terre en quetchua), où une garderie et des ateliers de fabrication permettent aux femmes de produire des objets qu’elles vendent ensuite. Le petit revenu qu’elles tirent de cette activité aide la famille à survivre dans cette région désertique et pratiquement dépourvue de possibilités d’emploi stable et bien rémunéré. «Pas question de ‘‘leur montrer” comment faire; c’est là une idée condescendante», dit cette femme aussi douce que déterminée. Je me suis toujours considérée comme une femme parmi les autres. On fait les choses ensemble!» 

    Devenue grand-maman, Nicole Côté est revenue au pays en 2007 afin d’être plus près de sa famille. Elle retourne cependant à Ventanilla régulièrement. Chaque fois, c’est avec une grande joie qu’elle retrouve ses amies péruviennes.

    Marie Quinty: plus semblables que différents

    «J’ai eu la piqûre de l’aide internationale quand j’étais petite. Une cousine de ma mère, missionnaire au Pérou, était en visite à la maison pour le temps des fêtes. Elle nous a montré des diapos de sa mission. Elle semblait tellement sereine... Je me suis dit qu’un jour, je vivrais une expérience semblable. J’avais le goût de l’aventure. Je voulais aider. Les années ont passé. Je me suis mariée, j’ai eu des enfants... Une fois ma famille élevée, mon vieux rêve de jeunesse, toujours vibrant, m’a rattrapée. C’est ainsi qu’un jour de septembre je suis montée à bord d’un avion en partance pour le Congo. J’allais aider de futurs entrepreneurs à démarrer leur entreprise.

    Je savais que le Congo est l’un des pays les plus pauvres d’Afrique. J’avais suivi une formation en coopération internationale avec Mer et Monde, à Montréal. Je m’étais documentée sur le pays, sa culture, sa société, son économie, sa vie politique. Bref, j’étais prête à affronter le fameux choc culturel... Mais quel choc!

    L’avion s’est posé à l’aéroport de Kinshasa. Nous avons pris la route menant chez les pères du Sacré-Cœur, où je devais loger. Il faisait nuit. J’avais perdu tous mes repères. Mon expérience au Congo a duré quelques semaines. J’en suis sortie profondément changée. Ces gens du bout du monde m’ont appris à remettre en question l’ordre du monde… rien de moins! C’est une chose que de lire dans le journal que les grandes entreprises exploitent sans vergogne les richesses naturelles de tel ou tel pays. Mais c’en est une autre que de croiser des mineurs atteints de cancer et dont les femmes donnent naissance à des enfants difformes.

    J’enrageais quand je voyais des enfants de huit ans travailler du matin au soir plutôt que d’aller à l’école. J’enrageais en voyant cette grand-mère si démunie dans sa maison sans électricité, alors qu’une ligne de haute tension qui électrifie les riches mines du Katanga passe juste au-dessus de son village! Tout y était si précaire: l’eau courante, le réseau électrique, le transport, la sécurité... J’ai réappris à apprécier tout ce que chez nous nous tenons pour acquis.

    Moi qui suis gourmande, j’ai dû faire le deuil de l’odeur matinale du pain grillé et du café, tout comme oublier la volupté d’un bon verre de vin au repas. J’ai découvert par contre la chair si délicate de la chèvre et de l’antilope, le bon goût des arachides fraîches, à la fois tendres et croquantes. Mais ce qui m’a le plus nourrie, c’est sans contredit le contact avec les gens. Même si nos différences culturelles, sociales et économiques sont multiples, les ressemblances l’emportent: nous avons tous besoin de nous sentir en sécurité, d’aimer et d’être aimés, de nouer des amitiés, de protéger nos enfants et de participer à un projet plus grand que nous.»

     

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    Animal de compagnie: conseils de sécurité

     

     

    C’est fait: vous avez adopté un animal de compagnie. Vous avez hâte de le présenter à vos petits-enfants. Mais pour que tout se passe bien, voici quelques conseils de sécurité à respecter et à transmettre.

     

    Animal de compagnie: conseils de sécurité

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    Animal de compagnie: les conseils de base

     

    Vu leur petite taille, leur exubérance, leur curiosité et leur impatience à interagir avec l’animal, les enfants sont particulièrement sujets aux morsures d’animaux. Par conséquent, apprenez à vos petits-enfants à reconnaître les signaux précurseurs d’agressivité chez l’animal. Ainsi, le chat se grossira en gonflant son dos et en hérissant sa fourrure, portera ses oreilles vers l’arrière et produira à l’occasion des sifflements. Le chien, lui, lèvera la queue, plaquera ses oreilles en arrière, fixera du regard, grognera et, parfois, montrera les dents.

     

    • Ne laissez jamais un enfant seul avec un animal. Même le toutou le plus docile et le plus sociable peut mordre s’il se sent menacé, s’il est effrayé ou s’il est irrité. Aussi, rappelez-vous que les chiens protègent instinctivement leur nourriture, leurs chiots, leur jouet préféré, leur territoire et… leur maître! 
    • Apprenez à votre chien à ne pas sauter sur les gens.
    • Faites-lui couper les griffes régulièrement pour réduire le risque d’égratignures.
    • Les enfants sont parfois craintifs au moment de tendre une friandise à un animal. Résultat : ils retirent leur main au dernier moment. Si Médor saute sur l’enfant pour tenter de récupérer la friandise, il peut blesser le petit. Prenez les devants et enseignez à votre petit chou à récompenser l’animal sans danger. Montrez-lui à déposer la friandise dans sa paume ouverte plutôt que de la tenir entre ses doigts. Expliquez-lui également à quoi il doit s’attendre: la langue de l’animal le chatouillera et mouillera sa main.
    •  Faites comprendre à vos petits qu’un animal de compagnie n’est pas un jouet. Il aime jouer, mais aussi se reposer et rester seul. Au besoin, confinez votre animal dans sa cage ou dans une pièce où il sera à l’abri du brouhaha et des caresses trop intenses des enfants.
    • Apprenez-leur à traiter votre animal avec douceur et respect. Ils ne doivent pas le rudoyer, l’agacer, crier ou courir après lui.
    • Faites participer vos petits-enfants aux soins de votre animal. Cela favorisera un rapprochement.
    •  Indiquez-leur les jeux qui amusent votre animal et montrez-leur la façon sécuritaire de jouer avec lui. 
    • Ne pas prendre la fuite en courant devant un animal hostile, mais plutôt reculer ou se déplacer lentement, en laissant suffisamment d’espace à l’animal pour qu’il puisse s’échapper. S’il se sent pris au piège, il risque de passer à l’attaque. 
    • Ne pas le fixer dans les yeux. Chez de nombreux animaux, le regard direct est perçu comme un signe de défiance. 
    • Laisser tranquilles les animaux qui mangent ou qui dorment.
    •  Ne jamais jouer à attaquer un animal, à le poursuivre ou à l’acculer dans un coin. L’animal pourrait être effrayé et blesser l’enfant en cherchant à se défendre. 
    • Ne pas le surprendre par-derrière ni grimper sur lui. 
    • Ne jamais tirer ses poils, ses oreilles ou sa queue. 
    • Ne jamais enlever brusquement à l’animal sa gamelle, son os ou ses jouets.
    • Ne pas approcher son visage de la gueule de l’animal. 

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    Réussir sa vie en résidence

     

    La perspective de vivre bientôt en résidence vous angoisse? Mettez en pratique nos stratégies et vous vous adapterez rapidement à votre nouvelle vie. Plus encore, vous resterez alerte plus longtemps.
     

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    Choisissez une résidence qui convient à votre personnalité, bien sûr. Mais assurez-vous également d’avoir accès à une variété d’activités stimulantes, et tant intellectuelles que physiques. 

     

    Des recherches ont clairement démontré qu’une personne active mentalement tend à maintenir son attention, sa  mémoire et ses fonctions cognitives en bonne condition plus longtemps, à rester plus vigilante et, par le fait même, à vieillir moins vite qu’une personne oisive mentalement. Donc, restez actif en lisant, en faisant quotidiennement des mots croisés ou des casse-tête, en vous inscrivant à des cours qui font appel à la mémoire (langues ou théâtre, par exemple), etc. 

     

    On sait par ailleurs que les personnes sédentaires éprouvent rapidement des difficultés à se déplacer, ce qui les empêche de jouir de la vie. Alors, faites régulièrement des activités physiques pour rester en forme. D’autant que ceux-ci améliorent la circulation sanguine jusque dans le cerveau, ce qui contribue à le garder alerte. Bref, si vous êtes en bonne santé physique et mentale, vous pourrez mieux participer et profiter de la vie en résidence.

    • Créez dans votre appartement un environnement chaleureux et coquet. Décorez-le à votre goût. Il est important que vous vous y sentiez bien.

    • Exprimez vos besoins. Essentiel!

    • Protégez votre intimité. Il est parfois difficile de vivre en communauté. Alors, limitez l’accès à votre appartement et réservez-vous des moments d’intimité en demandant, par exemple, aux gens de ne pas téléphoner avant et après telle heure.

    • Inscrivez-vous, selon vos goûts, à des activités de groupe – cartesdanse, bingo, sport, etc. – afin d’établir des contacts avec les résidants. Vous créerez ainsi des liens et de nouvelles relations amicales. L’interaction sociale est très motivante et bénéfique émotionnellement. L’isolement rend malade et réduit l’espérance de vie.

    • Restez en relation avec votre famille et vos amis. Favorisez les occasions de sorties, rendez visite à vos proches. Il est important de ne pas vous couper de l’extérieur. 

    • Assistez aux réunions concernant la vie des résidants. Donnez votre opinion et tenez-vous au courant de tout ce qui concerne la résidence. Au besoin, mettez sur pied un comité de résidants pour faciliter la collaboration et la bonne entente avec les résidants, les intervenants et la direction, maintenir de bonnes conditions de vie et faire respecter vos droits comme résidants.

    • Soyez positif! La vie est bien trop précieuse pour qu’on la gâche en jalousant les autres, en gardant des rancœurs ou en ressassant des idées noires. Éloignez-vous des gens négatifs et savourez pleinement les petits bonheurs du quotidien.

    Merci à Louis Bherer, professeur de psychologie à l’UQAM, et à Maurice Boucher, de l’AQDR.

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    Des parachutes pour les passagers des avions de ligne ? On vous dit pourquoi c’est impossible

     

    le 4 mai 2014 à 16:00
     
     
     

    C’est une des premières questions que je me suis posé quand j’étais tout petit. Pourquoi les avions de ligne ne possèdent pas de parachute pour les passagers ? En cas de dysfonctionnement à bord qui n’a jamais pensé à s’éjecter comme tous les pilotes d’avions de chasse ? 

     

     

     

    Malheureusement ce n’est pas encore envisageable et cela pour plusieurs raisons: 

    Tout d’abord, le parachutisme est une discipline que monsieur ou madame tout le monde ne peuvent pas maitriser au premier essaie. Sans compter le stress et l’adrénaline qui rendront les manoeuvres encore plus durs. De plus, il faudrait rendre accessible la formation pour chacun d’entre nous avant de voler. Autant vous dire que ce n’est pas gagné.

    Par ailleurs, personne n’a l’équipement adéquat dans sa petite valise. Gants, combinaisons, lunettes, masques, autant d’accessoires indispensables à -60 degrés. Sans ça, le système respiratoire se bloque et entrainera la mort en moins de trois minutes.

    Ensuite, c’est techniquement inenvisageable d’équiper l’avion de sièges éjectables comme les avions de chasse pour plusieurs raisons : Les risques de chocs entre les passagers, la panique à bord et la nécessité d’avoir une ouverture sur le toit de l’avion qui entrainerait une désintégration de l’appareil.

    Autant d’éléments qui rendent impossible l’éventualité de se voir attribuer un parachute à bord.

    En espérant que dans le futur on soit capable de trouver une solution d’évacuation massive, je vous rappelle que l’avion est le moyen de transport le plus sur au monde (rassurez-vous !). 

    (MAJ, merci Pier-lorenzo) « le fait que les altitudes et vitesses des avions de ligne ne correspondent en aucun cas à celles des avions consacrés au parachutisme, le fait que les morphologies très différentes des passagers (sans parler des enfants) entraîneraient l’obligation de posséder tous types de combinaisons et équipements à bord (avec une masse loin d’être négligeable) » expliquent aussi pourquoi il est difficile d’équiper les avions de ligne, sans parler de la note qui sera salée !

     

    BONUS: UNE HÔTESSE D’EASYJET FAIT LE SHOW

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