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    Livre du mois: Serafim et Claire de Mark Lavorato

     

     

    Livre à lire:  Livre du mois: Serafim et Claire de Mark Lavorato


    L’auteur canadien Mark Lavorato présente cette saga foisonnante comme son « roman du Québec ». Qu’en ont pensé les membres de notre Club de lecture?


    du magazine Châtelaine


    L’histoire


    La toile de fond du roman est le Montréal des années 1920-1930, où prospère la collusion entre politique, police et mafia. Où les bordels ont pignon sur rue. Où le clergé prône le fascisme de Mussolini. Où les suffragettes réclament en vain le droit de vote pour les femmes. Où la Main est la frontière délimitant les territoires des anglos et des francos. Là vont se croiser deux jeunes gens, chacun porté par sa passion.

     


    Les personnages


    Claire, 17 ans en 1920. Étudie la danse et rêve de triompher sur la scène des théâtres de variétés. Ambitieuse, ne recule devant aucun moyen pour atteindre la célébrité; elle en paiera le prix. Serafim, jeune homme naïf et généreux, photographe en herbe aux méthodes avant-gardistes. A quitté son Portugal natal à la suite d’une désillusion amoureuse. Son ami italien Antonino, qui milite contre la montée du fascisme dans le très catholique Québec du temps.

     


    On aime


    La peinture des mœurs de l’époque où Montréal était une ville ouverte. Les voitures tirées par des chevaux circulant encore dans les rues au son des grelots. La faune grouillante des boîtes de jazz où les artistes pactisent avec les voyous. Les balbutiements de la photographie de rue (un des métiers de l’­auteur), qui donnera naissance au photo­journalisme.

     


    L’auteur

     

    Livre à lire:  Livre du mois: Serafim et Claire de Mark Lavorato


    Mark Lavorato est né en Alberta en 1975, dans une famille d’origine italienne. Il habite à Montréal avec sa femme. Au lendemain du référendum de 1995, en voyage sur le pouce en Gaspésie, il est ébloui par l’accueil chaleureux reçu alors qu’il ne parlait pas un mot français. Ce qui change à tout jamais sa perception des deux solitudes… et lui donne envie d’écrire des romans ayant pour décor chacune des provinces. Believing Cedric était consacré à l’Alberta. Atavism sera celui de Terre‑Neuve-et-Labrador. Serafim et Claire est son premier roman traduit en français, ce qui le rend très heureux.

     

     

    Éditions Marchand de feuilles, 464 pages, traduction Annie Pronovost

     

    Les critiques du Club de lecture Châtelaine


    isabellegoupilsormany

    Isabelle Goupil-Sormany

    J’ai aimé : C’est un livre qui se déguste lentement. La narration de chaque chapitre, qui débute par la description d’une photo ou encore une lettre, m’a beaucoup plu. Les personnages sont assurément naïfs, mais ils évoluent peu à peu et on finit par les apprécier sincèrement. Les artistes sont d’abord et avant tout des êtres de passion !

    J’ai moins aimé : La partie mafieuse du troisième segment du livre m’a moins intéressée, sans doute un peu trop cliché à mon goût. Mais c’est un roman aux multiples scènes issues d’une autre époque : chaque chapitre est si bien décrit qu’il est vraiment facile de pardonner l’intrigue du troisième segment qui est, au final, bien mince.

    Commentaires : Un roman pour les froides journées d’hiver, comme l’appartement de l’héroïne, Claire. À savourer sous une couverture bien chaude.

    Ma note sur 10 : 9

     

     

    Sonia Gratton

    J’ai aimé : Le cadre, le contexte, le sujet… J’ai trouvé ce livre très intéressant, car c’est une occasion de plonger dans un univers qu’on ne connaît que très peu même s’il semble vaguement proche : le Red Light, les années 1920, l’immigration européenne à Montréal, la vie culturelle de l’époque, la disparité des mondes de part et d’autre du boulevard Saint-Laurent… J’ai aussi appris beaucoup sur l’histoire de la photographie, du féminisme, et plein d’autres choses. C’est avant tout un roman sur l’ambition, un sujet qui me touche et m’a fait réfléchir.

    J’ai moins aimé : Toute la partie qui se passe au Portugal. Je n’ai pas pu m’empêcher de trouver que l’écriture – belle, sans doute – me faisait penser à García Márquez, une comparaison peu avantageuse… J’ai trouvé que certains éléments historiques étaient un peu plaqués de force. L’intrigue finale, avec force bandits, ne m’a pas vraiment accrochée. Ce qui m’a le plus dérangée dans ce livre, c’est qu’on reste toujours en surface avec le personnage de Claire – contrairement à Serafim. On connaît peu ses intentions, ses émotions, et j’ai l’impression que ça invite au jugement…

    Ma note sur 10 : 7

     

     

    Raphaëlle Lambert

    J’ai aimé : Le Montréal des années 1920 où se déroule le roman ; les cabarets, le jazz, la vie rude. Les bouleversements de l’Histoire, ici comme en Europe, les changements de mentalité, la lutte des peuples pour leur survie, leurs idéaux. Les photos qui ouvrent les chapitres, qui situent le moment en faisant un détour par un instantané, une fraction de seconde de la vie qui changera le cours des choses. La passion, la détermination, l’engagement des personnages, soit pour leur art, soit pour leurs convictions politiques, chacun bien ancré dans son époque, dans son désir de faire évoluer son monde.

    J’ai moins aimé : La naïveté, l’inconséquence de Claire ; peut-être est-elle une jeune femme de son époque un peu trop frondeuse, mais la pauvre…

    Commentaires : On se promène dans ce livre, passant d’un personnage à l’autre, comme déambule Serafim dans les villes avec son appareil photo, à l’affût de ce qui pourrait se passer, de ce qui se passe, de grande ou de petite envergure, juste ouvert à la vie. Comme si on regardait des photos mélangées qui, petit à petit, révèlent une histoire plus profonde qu’on ne l’aurait d’abord cru. L’écriture de Mark Lavorato est fluide, douce même, malgré une certaine violence, mêlant fiction et réalité, s’inspirant des grands changements politiques historiques, des vagues d’immigration, de la montée du fascisme, de la dureté de la vie, tout en laissant à ses personnages le droit de tenter de changer leur sort, de vivre de leur art.

    Ma note sur 10 : 8,5

     

    Christian Azzam

    J’ai aimé : À l’instar de mon fils qui, alors qu’il avait cinq ans, sortit d’un spectacle du Cirque du Soleil en me disant qu’il avait tout aimé de ce qu’il avait vu, j’ai tout aimé de ce livre d’un auteur que je ne connaissais pas. Dans ce roman historique du Montréal des années 1920, mais aussi du Portugal, de la France et de l’Italie de cette époque, le lecteur croisera tour à tour des personnages fictifs et d’autres bien réels du siècle dernier, au fil d’une histoire merveilleusement bien ficelée. L’histoire de Serafim et Claire en est une sur l’identité, sur la quête, sur l’immigration, sur le féminisme, sur l’amour avec, en prime, un roman policier fort en rebondissements étonnants qui gardera le lecteur en haleine et qui le verra peiné une fois qu’il refermera la quatrième de couverture. La traduction est un délice, une perfection, le style littéraire recherché, l’usage des prolepses temporelles, qui nous transportent un peu plus loin dans l’histoire avant de nous ramener sur le fil chronologique, astucieux, et les photographies que prend Serafim, même si on ne les voit pas, sont superbement bien cadrées. Même le livre, en tant qu’objet, est beau et rappelle cette citation de Réjean Ducharme : « C’est beau, un livre. Cela a grand air. Qui a dit qu’il faut lire les livres qu’on achète ? Un livre c’est fait pour être regardé. »

    J’ai moins aimé : Je me suis questionné au sujet du choix du titre. Pourquoi Serafim et Claire et pas plutôt Claire et Serafim ? Les suffragettes n’appréciaient pas la galanterie ?

    Ma note sur 10 : 9,5

     

    Anja Djogo

    ‪J’ai aimé : C’est vraiment rafraîchissant de lire un livre qui dépeint la vie urbaine des années 1920 à Montréal, et non une version idéalisée de la campagne québécoise ! Plutôt que de suivre le quotidien d’une maîtresse d’école ou d’un bûcheron, on s’intéresse au point de vue de personnages qui évoluent dans des milieux plus marginaux et donc plus proches de notre réalité contemporaine. Mais bien que l’intérêt principal réside dans cette incursion dans le Montréal d’avant le krach boursier, l’écriture de l’auteur est à son meilleur lors des passages qui se déroulent au Portugal. Il y a là une certaine poésie que je n’ai plus retrouvée lorsque le personnage de Serafim arrive au Québec.

    ‪J’ai moins aimé : L’auteur semble avoir eu plus de difficulté à trouver le ton juste pour les personnages de Claire et de sa sœur Cécile, qui m’ont paru assez unidimensionnels. J’ai eu le sentiment qu’il avait une affinité naturelle avec Serafim, qu’il n’a pas réussi à développer avec ses deux personnages féminins.

    ‪Commentaires : J’aurais aimé lire la version originale anglaise de ce livre, car certains passages sonnaient légèrement faux en français.

    Ma note sur 10 : 7

     

    France Giguère

    J’ai aimé : L’histoire au style rafraîchissant, bien documentée et merveilleusement bien traduite, qui nous plonge dans le Montréal de la fin des années 1920. Le procédé original de l’auteur qui insère une description de photo pour lier les destins des deux personnages principaux. Mark Lavorato n’écrit pas ici une banale histoire d’amour, mais une œuvre intelligente. En unissant les passions des deux protagonistes, l’une la danse, l’autre la photo – ce qui ajoute à l’intérêt du roman –, il nous brosse un tableau fort intéressant de la vie nocturne de Montréal, tout en témoignant de façon très habile d’événements historiques importants, comme la Grande Dépression, la montée du fascisme, le mouvement des suffragettes, etc.

    J’ai moins aimé : Le côté arrangé avec le gars des vues, surtout dans l’épisode du chantage raté, mais puisque c’est un roman d’amour, je m’incline.

    Commentaires : Je surveillerai cet auteur.

    Ma note sur 10 : 8

     

    Nathalie Thibault

    J’ai aimé : Le Montréal des années 1920 vu par deux êtres qui aspirent au meilleur en fuyant : un photographe qui fuit le Portugal des fascistes et une jeune danseuse qui fuit les obligations familiales. La structure du roman est fascinante : la description de photos prises sur le vif par notre Portugais sert de manière superbe l’introduction de sa quête naïve, alors que les lettres de la sœur de notre danseuse amènent des épisodes d’un réalisme sordide. « Et elle sentait encore cette lumière qui la consumait, qui se frayait un chemin dans le noir. »

    Je n’ai pas aimé : On commence à lire une histoire d’amour assez conventionnelle, qui se transforme en chronique politique sur le fascisme italien et les suffragettes, pour se poursuivre en suspense de série B et, enfin, se clore en chronique sociale. Tous ces genres littéraires en un seul roman ; c’est à la fois déstabilisant et bouleversant !

    Ma note sur 10 : 8,5

     

    Marielle Gamache

    J’ai aimé : La jaquette du roman qui accroche le regard du lecteur telle une muse l’œil du photographe, le récit efficace et cohérent, l’originalité du style de l’auteur, son histoire : Serafim, Claire, deux passions respectives, deux vies parallèles qui finissent par se rejoindre dans une quête absolue de reconnaissance. Les photographies prises sur le vif – comme un arrêt sur image – que l’auteur s’ingénie à nous détailler avec toute la finesse descriptive dont il est capable.

    J’ai moins aimé : Le caractère particulier qui imprègne le roman et la poésie de l’écriture supplantent largement les quelques bémols que je pourrais relever. Seul l’aspect politique m’a un peu refroidie.

    Commentaires : Je défie quiconque de rester insensible à la beauté lyrique de cette lecture. L’auteur s’investit complètement en nous démontrant l’étendue de son art en tant qu’écrivain et photographe. La vision extatique des photographies sublime l’œuvre.

    Ma note sur 10 : 9

     

    Sandrine Desbiens

    J’ai aimé : La façon dont l’auteur dépeint la réalité de la vie montréalaise dans les années 1920 et la recherche de la gloire, qui n’est pas facile en ces temps où les mœurs sont surveillées. Les personnages de Claire et de Serafim sont forts, tant par leur détermination que dans leur art. Leurs destins, parfois mélancoliques, sont entremêlés par un même besoin de s’en sortir, et c’est ce qui soutient leur relation.

    J’ai moins aimé : Je dois avouer que je ne suis pas une grande amatrice d’histoires québécoises, donc je partais avec un préjugé. Contrairement à ce que laisse entendre le résumé du livre, il s’agit plus d’une relation intéressée qu’amoureuse. De plus, la simplicité de Claire dans certaines situations est une résultante de sa passion, ce qui frustre par moments.

    Commentaires : L’idéal est de lire ce roman en dégustant une bonne bouteille de vin, pour se sentir dans le ton du livre et se laisser envelopper par le brouhaha de ses scènes.

    Ma note sur 10 : 6

     

    Marie-Claude Rioux

    J’ai aimé : L’immersion dans le Montréal des années 1920 s’avère passionnante. Le Montréal de Mark Lavorato est vibrant. Le Red Light bourdonne de vie, avec ses boîtes de jazz et ses scènes burlesques. La corruption, les balbutiements du mouvement féministe au Québec, la prostitution et les avortements clandestins, les premiers effets du krach de 1929… tout est palpable. La construction même du roman contribue à le rendre addictif. Alors qu’un chapitre braque les projecteurs sur Serafim, le suivant les braque sur Claire. Une lettre écrite par Cécile, la sœur de Claire, précède ces chapitres. La description d’une photo prise par Serafim précède les chapitres qui le mettent en scène. J’ai pris un malin plaisir à faire un bout de chemin dans le passé auprès de ces femmes et hommes obnubilés par leurs rêves et leurs convictions. Claire et sa sœur – chacune à leur façon – sont à contre-courant, avant-gardistes, habitées par un désir profond de s’émanciper et de se libérer du carcan qui leur était destiné.

    J’ai moins aimé : Rien.

    Autres commentaires : Rien ne me prédisposait à lire Serafim et Claire. D’abord, je ne suis pas fan de fictions historiques. Puis, les artistes, dans les romans, ne m’attirent pas spécialement. Mais quand ce sublime objet est arrivé entre mes mains, je n’y ai vu que du feu. J’ai laissé de côté mes réticences et j’ai lu, d’une seule traite.

    Ma note sur 10 : 9

     

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    Je plaide non coupable

     


    Combien de fois cette semaine avez-vous pensé que vous n’en faites pas assez? Que vous avez fait ceci trop rapidement, que vous n’aurez jaaaaamais le temps de faire cela? Sans vous connaître, je peux répondre: « Trop. »

     

    Crystelle Crépeau du magazine Chatelaine


    On a beau en parler, en noircir les pages de magazine, en pleurer ou en rire, on n’a pas encore réglé le cas de la maudite culpabilité des filles. Pourquoi? Les avis sont partagés. Certaines déplorent les (énormes) exigences de notre société vis-à-vis des femmes : les critères d’esthétisme plus élevés, le nombre de roches sur notre sentier professionnel, les attentes beaucoup plus grandes envers la mère que le père.


    Pour d’autres, c’est l’obsession féminine de la perfection qui est dans le chemin, les standards qu’on s’impose soi-même. On voudrait tout réussir sans renoncer à rien: la carrière, les enfants, les sorties entre copines, le derrière en béton… Perso, je suis loin d’être convaincue que le ­perfectionnisme soit généré par notre ­deuxième chromosome X. Je pense qu’il est surtout la conséquence d’une société qui promet l’égalité homme-femme (et qui la veut vraiment), mais qui a de la misère à oublier qu’elle a été fondée sur le patriarcat. De notre réalité contemporaine, aussi. On attendait de ma grand-mère qu’elle soit une bonne maman au foyer. De ma mère, qu’elle défonce des portes et connaisse une brillante carrière. Moi? Les deux. Bonjour le défi. Mais bon, on ne va pas se battre sur l’origine de la culpabilité, l’idée étant de s’en débarrasser au plus sacrant. Et pour ça, il faudra jouer sur les deux tableaux.


    Sans me vanter (bon, d’accord, je me vante), j’ai développé une philosophie assez efficace. Elle consiste à prendre conscience des réalités suivantes et à les assumer fièrement.

     

    Société:  Je plaide non coupable

    Photo: iStock

     

    Je ne sauve pas des vies Comme pour bien des gens, mes journées au boulot ressemblent à une course d’endurance. Je dois maintenir l’odomètre au centre du cadran «efficacité-rapidité» tout en étant consciente que chaque pause menace mon chrono (qui veut sortir du bureau à 19h?). Il est donc très possible qu’à un moment donné je rédige un rapport de façon plus succincte que la thèse de doctorat que je me promettais. Ou que je me pointe à une réunion sans être préparée, surtout si c’est la sixième de la journée. Je compte alors sur mon esprit de synthèse et ma créativité pour faire une lecture rapide de la situation et trouver une solution. Elle n’est pas toujours géniale, mais personne n’en mourra. Après tout, qui peut se targuer de marquer à chaque partie? Ce qui compte, c’est la moyenne au bâton.

     

    J’ai du caractère On me dit calme et patiente. C’est vrai… la plupart du temps. Mais quand je me fâche, vous ne voudriez pas être dans les environs. Je peux péter des coches redoutables, car elles mélangent savamment intensité et colère retenue. Le ton, le regard, les mots… tout en moi exprime la furie sans jamais tomber dans l’hystérie. Selon le petit guide de la fille parfaite, je devrais être gênée d’avoir du caractère. Au contraire, j’en suis fière. C’est une arme efficace qui m’a permis de faire ma place dans toutes sortes de milieux et d’être rapidement identifiée comme celle à qui on ne la fait pas. C’est simple: si tu jappes, je mords.


    Mon chum est un meilleur parent que moi Je ne vous ferai pas croire que je n’ai pas la fibre «mère indigne». Vos détecteurs de bullshit se mettraient en mode alerte, avec raison. Mais disons qu’au fil des ans je me suis délestée d’une bonne dizaine de couches de culpabilité. J’ai d’abord admis que mon épanouissement professionnel était essentiel à mon bonheur. Et que cette réalité me ferait manquer certains moments dans le quotidien de mes enfants: le concert un mercredi à 14h, les ateliers de bricolage en classe, les accompagnements aux sorties scolaires et les 22 000 autres activités créées pour te faire sentir cheap si tu n’as pas un horaire flexible.


    Mes enfants sont chanceux, leur papa peut assister à la plupart de ces «événements». De mon côté, ils sont prévenus : je ne participerai qu’à deux occasions pendant l’année scolaire. À eux de choisir lesquelles. Aux yeux des parents de leurs amis, du personnel enseignant et même du dentiste, je suis sans doute une mère absente. Enfin, si je me fie au ton mi-surpris mi-suspicieux des «Ah… c’est vous la maman de… ». Pour eux, c’est mon chum le bon parent, le gars impliqué. Ils ne savent pas que, à la maison, c’est moi qui arrête tout pour écouter la petite confidence. Qui fais le bouffon et propose des activités. Qui discute des sujets importants. Qui câline, remarque l’œil inquiet, re-câline… Je connais l’importance de mon rôle auprès d’eux comme je reconnais l’apport de mon conjoint. Et ils se valent totalement, avec leurs forces et leurs faiblesses.

     

     

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