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    15 Gifs et Images de St-Valentin

     

     

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    Alex, un ouragan rarissime observé

    depuis l'espace

     

    Début 2016, un ouragan s’est formé au-dessus de l’Atlantique nord pour la première fois depuis 1938. Sa naissance a été suivie par le satellite franco-indien Megha-Tropiques le 13 janvier.

     

    L’ouragan Alex, le premier à se former dans l’Atlantique nord en janvier depuis 1938, photographié le 15 janvier 2016 par le satellite Suomi-NPP. © Nasa, NOAA, Jeff Schmaltz

    L’ouragan Alex, le premier à se former dans l’Atlantique nord en janvier depuis 1938, photographié le 15 janvier 2016 par le satellite Suomi-NPP. © Nasa, NOAA, Jeff Schmaltz

     
     

    Alors que le président de la République était en visite d’état en Inde, la coopération spatiale franco-indienne a pu mettre en lumière la naissance de l’ouragan Alex vers la mi-janvier 2016. L’image présentée ci-dessous localise, en couleur, les différentes densités en vapeur d’eau mesurées parMegha-Tropiques dans l’atmosphère, le 13 janvier 2016. Lancé en 2011, le satellite franco-indien a une orbite bien particulière : il ne survole que les zones intertropicales, là où naissent les phénomènes météorologiques les plus intenses de la planète. Trois à cinq fois par jour, il observe les densités de vapeur d’eau dans l’atmosphère avec une résolution de 10 kilomètres.

     

    Le phénomène d’enroulement de masses nuageuses autour d’un œil central observé en haut à gauche est Alex ! À cette date, le phénomène météorologique n’était pas encore catégorisé comme ouragan. Il le sera le lendemain, lorsque les vents ont été estimés à 140 km/h par le Centre national des ouragans (NHC).

     

    Différentes densité de la vapeur d’eau : les zones les moins humides sont en rouge et les plus denses sont en bleu. © Cnes, Isro, Aeris
    Différentes densité de la vapeur d’eau : les zones les moins humides sont en rouge et les plus denses sont en bleu. © Cnes, Isro, Aeris

     

    Ouragan un seul jour

    Selon le communiqué de la Nasa, Alex est devenu alors le premier ouragan à se former en Atlantique nord au cours d’un mois de janvier depuis 1938. La saison des ouragans se déroule d’ordinaire de juin à fin novembre. À noter qu’il n’aura été un « ouragan » qu’un seul jour. Le 15 janvier 2016, il était déjà rétrogradé en tempête tropicale, au grand soulagement des habitants des Açores (visible tout en haut et au centre de l’image). L’archipel s’était en effet préparé à l’arrivée du cyclone en fermant écoles et services publics sur certaines de ses îles.

     

    Le 29 août 2015, Megha-Tropiques avait également observé un phénomène météorologique hors-norme : la formation simultanée de trois ouragans majeurs dans le Pacifique. « Selon les experts, trois ouragans simultanés étaient quelque chose de tout à fait inédit. Ce qui a aussi été exceptionnel, c’est de les capturer sur une seule et même orbite de Megha-Tropiques autour de la Terre ! » a déclaré Michel Dejus, responsable du projet Megha-Tropiques au Cnes.

     

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    L'ouragan Sandy, né dans les Caraïbes, s'est propagé jusqu'au nord-est des États-Unis et devrait mourir au Québec. L'animation de la trajectoire de Sandy est réalisée à partir des données satellite issues du projet Goes de la Nasa. © Nasa

     

     

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    Inversions magnétiques de la Terre :

    pourquoi une telle régularité ?

     

    Contrairement aux inversions magnétiques les plus fréquentes, les superchrons sont des périodes longues lors desquelles le champ magnétique de la Terre ne s'inverse pas pendant plus de 10 millions d'années. On n'en connaissait que peu depuis moins de 2 milliards d'années, mais une nouvelle étude en révèle la présence d'une douzaine pendant cette période. Cela questionne notre compréhension de la géodynamo et de l'histoire du noyau terrestre.

     

     
     

    Sous l'eau, au niveau des dorsales océaniques, les laves basaltiques s'épanchent en donnant des laves en coussins comme celles sur cette photo. En se refroidissant, elles s'aimantent et gardent la mémoire de la polarité et de l'intensité du champ magnétique terrestre. © University of Washington

    Sous l'eau, au niveau des dorsales océaniques, les laves basaltiques s'épanchent en donnant des laves en coussins comme celles sur cette photo. En se refroidissant, elles s'aimantent et gardent la mémoire de la polarité et de l'intensité du champ magnétique terrestre. © University of Washington

     
     

    Les inversions magnétiques ont été découvertes il y a un peu plus de 100 ans. Pendant les années 1960, elles ont révolutionné la géologie grâce à une jeune discipline des géosciences : l’étude du paléomagnétisme. Ces inversions ont été enregistrées dans les basaltes des fonds océaniques grâce aux particules magnétiques s’orientant dans le sens du champ magnétique local des lavesen train de se refroidir. Elles ont accrédité la théorie de la dérive des continents – devenue rapidement celle de la tectonique des plaques, qui a également reçue une confirmation avec les expéditions menées dans la dépression de l’Afar par Haroun Tazieff et ses collègues.

     

    En fait, les géophysiciens étudient le champ magnétique de la Terre depuis le XIXe siècle et ils ont même proposé une théorie pour expliquer son origine, celle de la dynamo auto-excitatrice. Elle a d’abord été explorée analytiquement puis numériquement avec la montée en puissance des ordinateurs. Finalement, c’est l’expérience VKS qui a permis de démontrer que l’on comprenait bien dans les grandes lignes les origines des inversions magnétiques. C’est dans le noyau liquide, composé essentiellement de fer et de nickel, que des courants de convection turbulents, influencés par la rotation de la Terre, amplifient de faibles champs magnétiques générant des courants qui, à leur tour, produisent de tels champs.

     


    Entretiens avec Yves Gallet, chercheur IPGP-CNRS, et des membres de l'équipe de recherche sur le paléomagnétisme. © Chaîne IPGP, YouTube

     

    Depuis lors, les paléomagnéticiens continuent de fouiller les archives de la Terre pour mieux comprendre son histoire et les géophysiciens raffinent leurs modèles de la géodynamo et de l’intérieure de la Terre pour mieux comprendre notre planète. Une équipe de chercheurs états-uniens vient ainsi de publier les résultats de leurs travaux sur ces questions dans Earth and Planetary Science Letters. Ils se sont intéressés aux superchrons.

     

    Dix superchrons pendant 1,3 milliards d'années

    Plusieurs types d’inversions magnétiques sont connus et leur répartition dans le temps apparaît comme plus chaotique que périodique. Ainsi, Il y a 72 millions années (Ma), le champ s'est inversé cinq fois en un million d'années mais, pendant quatre millions d'années, il y a 54 Ma, seulement dix inversions se sont produites. Quant aux superchrons, ce sont des périodes de l’histoire de la Terre lors desquelles le champ magnétique ne s’inverse pas pendant une durée supérieure à 10 millions d’années. Jusqu’à présent, l’existence de deux périodes de ce type faisait consensus et une troisième restait controversée.

     

    Le superchron appelé Cretaceous Normal a duré près de 40 millions d'années, il y a donc de 120 à 83 millions d'années, c'est-à-dire pendant le Crétacé. Le superchron Kiaman (le nom Kiaman dérive du village australien de Kiama, où les premières preuves géologiques de l'existence de ce superchron ont été trouvées en 1925) a quant à lui duré approximativement de la fin du Carbonifère à la fin du Permien, plus précisément d’il y a 312 à 262 millions d'années.

     

    Des superchrons sont représentés sur ce shéma chronologique s'étendant sur les deux derniers milliards d'années. Les deux couleurs grises indiquent des polarités différentes du champ magnétique. Plus les barres sont hautes, plus l'existence du superchron est probable. On voit aussi les étapes supposées de la croissance de la graine (inner core) du noyau (core) de la Terre.
    Des superchrons sont représentés sur ce schéma chronologique s'étendant sur les deux derniers milliards d'années. Les deux couleurs grises indiquent des polarités différentes du champ magnétique. Plus les barres sont hautes, plus l'existence du superchron est probable. On voit aussi les étapes supposées de la croissance de la graine (inner core) du noyau (core) de la Terre. © Nasa

     

    Cependant, selon Peter Driscoll, de l’institution Carnegie, et David Evans, de l’université de Yale, il y aurait eu dix superchrons pendant le Protérozoïque, une période s’étendant d’il y a 540 millions d’années à 2,5 milliards d’année. S’ils ont raison, la découverte pose problème car ces superchrons semblent être survenus de façon relativement régulière. Or, selon les géophysiciens, c’est aussi pendant cette période, il y a environ un milliard d’années, que la graine de la Terre, la partie solidedu noyau découverte par Inge Lehman, a commencé à cristalliser. Selon les simulations numériquesde la géodynamo, la quasi périodicité des superchrons n’est pas crédible puisqu'elle aurait dû être perturbée par le début de la genèse de la graine.

     

    Il semble que l’on soit alors devant une alternative : soit la formation de la graine est en réalité plus ancienne, soit le fonctionnement de la géodynamo est plus stable que ne le laissent supposer les simulations numériques et il n’a été que peu affecté par le début de la cristallisation de la graine. Compte tenu des modèles du refroidissement de la Terre qui prédisent cette cristallisation, il semble que la seconde hypothèse soit la bonne.

     

     

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    L’Alaska

     

    Forage pétrolier dans une réserve protégée

     

    L’Artic National Wildlife Refuge (ANWR) est une réserve protégée depuis 1960 en Alaska. Or, le Président George W.Bush est décidé à effectuer un forage pétrolier sur la plaine côtière.

     

    L’Alaska a été acheté aux Russes par les États-Unis en 1867. Cette grande presqu’île est devenue le 49e état en 1958.


    Situé à l’extrémité nord-ouest du continent américain, l’Alaska couvre 1 518 775 km². Les ressources minières y sont importantes : or, argent, cuivre, houille.
    Les gisements de pétrole et de gaz naturel, considérables, ont été exploités de façon accrue et très onéreuse à partir de 1968.
    On est nombreux à avoir encore en mémoire la catastrophique marée noire de 1989.

     

    Une faune massacrée pour quelques barils de pétrole

    Le Sénat américain s’est déclaré favorable aux forages pétroliers dans la réserve naturelle. Le Président américain a appuyé sa demande en affirmant que cette nouvelle ressource de pétrole permettrait à son pays de renforcer son indépendance énergétique.
    Depuis, quelques années, la Chine achète énormément de pétrole. Cette demande accrue a fait monter le prix du baril.

     

    C'est tout l'Alaska qui a besoin d'être protégé de l'activité industrielle humaine.

     

    Alaska

    Oléoduc qui achemine le pétrole. By Rickz

     

    En 1994, un pipeline sibérien s'est rompu, déversant des milliers de tonnes de pétrole brut dans les rivières qui se jettent dans la mer de Barents. Cette catastrophe écologique risque de se reproduire, car le réseau de pipelines russe est dans un état de délabrement avancé

     

    Il faut souligner que depuis 1991 déjà, le parti républicain, largement soutenu par l’industrie pétrolière, tente de soulever l’interdiction dans la réserve de l’ANWR pour en exploiter les gisements pétroliers.

     

    Alaska

    Alaska. By B.Mully

     

    Jusqu’à présent, les sénateurs démocrates et certains républicains, avaient réussi à bloquer ce projet.


    Face à l’opposition des organisations de défense de l’environnement, M.Bush a assuré : « Le forage se limitera à un “petit coin” de quelques hectares au milieu des 200 000 hectares protégés ».


    Or, on sait très bien qu’une telle activité industrielle est une source de pollution supplémentaire et perturbera gravement la faune locale.

     

    Oleoduc en Alaska

    Pour acheminer pétrole et gaz, d'immenses oléoducs franchissent les hautes montagnes de l'Alaska. Ces oléoducs font obstacles à la migration de la faune. By Rickz

     

    Cette mesure a été introduite dans le projet de budget 2005-2006. Elle nécessitera pour passer 51 voix contre 60.


    Les débats budgétaires doivent durer plusieurs mois. L’incertitude est donc grande quant à l’avenir de cette réserve naturelle.

     

    La faune à protéger

    La seule présence humaine dans cette zone située au nord du cercle polaire est une population de 210 Esquimaux du village de Kaktovik. Ils vivent essentiellement de pêche et de chasse.

     

    Cette réserve abrite une faune qui est déjà menacée par le réchauffement de la planète.

     

    Alaska

    L'Alaska vu du ciel. By Jack French

     

    Sur la surface immaculée de la banquise, l’ours polaire est parfaitement adapté à l’environnement hostile de l’arctique. Pourra-t-il encore longtemps sillonner nonchalamment son domaine ?

     

    Un ours polaire se déplace sur de grandes distances. Toute activité humaine est une menace pour cette espèce.

     

    Ours polaire

    Ours polaire. © dinosoria.com

     

    L’extrême arctique est un désert blanc recouvert de calotte glaciaire. Elle abrite une faune très spécifique et très fragile à tout changement, notamment climatique.

    Loup

    Canis lupus. © dinosoria.com

     

    Le loup, le renard arctique et l’hermine sont les principaux prédateurs terrestres avec, au sommet de la chaîne alimentaire, l’ours polaire qui se nourrit presque exclusivement

     

    Renard polaire

    Le renard polaire .By Izzie.whizzie

     

    L’avifaune est très variée. La sterne arctique est un migrateur au « long cours ». De l’arctique, il migre en Antarctique puis revient.
    On y trouve également le Harfang des neiges qui se nourrit principalement de lemmings. On peut également citer la mouette blanche qui, elle, vit en permanence dans l’antarctique. Elle se nourrit des restes de phoques laissés par l’ours polaire.

     

    Hermine

    Hermine . By Law Keven

     

    Aujourd’hui, les atteintes à l’environnement arctique se multiplient : pollutions industrielles, déversement de déchets radioactifs, marées noires et pluies acides.
    Toutes ces agressions constituent une véritable menace pour l’avenir de la faune.

    L’ours polaire souffre particulièrement des déchets toxiques. Certains ours sont atteints de rachitisme. Un ours adulte recueilli par un chercheur ne pesait plus que 90 kg !

     

    Réchauffement climatique : Danger !

    Le réchauffement de la planète est une menace à moyen terme pour la faune polaire, mais également pour l’homme.


    Un réchauffement, même minime, ferait fondre les glaces des pôles, fractionnant les territoires. Ce fractionnement perturbera le cycle de reproduction des espèces déjà fragilisées.

     

    Grizzli

    La réserve abrite également le grizzli . By Chascar

     

    De plus, les immenses masses glacées assureront moins bien leur fonction de « réfrigérateur » terrestre. Cela accélèrera encore plus le réchauffement planétaire.
    Ces phénomènes doivent être pris très au sérieux si on ne veut pas que d’ici moins de 50 ans, la jeune génération actuelle vive dans une fournaise.

     

    L’arctique doit être absolument protégé pour l’homme comme pour la faune. Il est aberrant que dans le contexte actuel où la menace d’un changement climatique se précise, un pays comme les États-Unis puisse prendre une décision aussi inconsciente.

    V. Battaglia (03.03. 2005)

     

     

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    Kilimandjaro

     

     

    Montagne la plus haute d’Afrique, le Kilimandjaro ou kilimanjaro, également appelé pic Uhuru, est l’un des plus célèbres volcans au monde.
    Ce massif fait également partie d’un parc national. Le Kilimandjaro est un volcan de type stratovolcan qui est en sommeil depuis le Pléistocène.
    Le Kilimanjaro, situé dans le nord est de la Tanzanie, est auréolé par une épaisse couverture nuageuse qui empêche de voir sa cime éternellement enneigée.

     

     

    Structure du Kilimandjaro

     

    La formation du Kilimandjaro est associée à la zone est de la Rift Valley. Ce cône complexe, long de plus de 50 km, comprend trois volcans :

    • Le Shira à 3 962 mètres
    • Le Mawensi à 5 149 mètres
    • Le Kibo qui est le plus haut cône à 5 895 mètres. Ce cône est apparu entre les deux autres

    Le Kibo est couronné d’une caldeira couverte de glaciers et présentant un cratère intérieur, l’Ash Pit. La caldeira est large de 3,5 km.

     

    Kibo. Kilimandjaro

    Le Kibo. By Eric Gjerde . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    La montagne s’est formée principalement au Pléistocène, de 1,8 millions d’années à 10 000 ans. Cependant, il inclut un groupe de cratères sommitaux plus jeunes, nichés au sommet.

     

    Le Kilimandjaro couvre globalement une superficie de 388 500 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands volcans du monde.

     

    Kilimandjaro

    Kilimandjaro perdu dans les nuages. © dinosoria.com

     

    Les dernières éruptions datent du Pléistocène. Cependant, on a pu observer une activité volcanique récente. Cette dernière est essentiellement limitée aux fumerolles autour du cratère du Kibo.
    La plupart des 250 cônes de lave et de cendre parsemant ses flancs font moins de 100 m de haut.

     

    L’histoire du Kilimandjaro

     

    C’est Johannes Rebmann qui, en 1848, se retrouva au pied d’un mont enneigé dressé sur le haut plateau de l’Afrique centrale, à 300 kilomètres à peine de l’équateur.


    Les Chagga, qui vivaient sur ses pentes, l’appelaient "Kilimandjaro" et pour eux il était sacré.

     

    Kilimandjaro

    Neiges éternelles du Kilimandjaro. By Harsh1.0 . (CC BY-NC-ND 3.0)

     

    Mais, le géologue allemand Hans Mayer, qui atteint le premier le sommet en 1889, le rebaptisa « Kaiser Wihelm Spitze » en hommage à son souverain.
    Bien des années plus tard, le gouvernement de la Tanzanie indépendante le renomma pic Uhuru, mot swahili signifiant « liberté ».

     

    Kilimandjaro

    Coucher de soleil sur le Kilimandjaro. © dinosoria.com

     

    Malgré tous ces noms, ce massif resta pour tout le monde le Kilimandjaro. L’origine du nom est d’ailleurs inconnue.


    Rebmann pensait qu’il signifiait « montagne de la grandeur » mais d’autres interprétèrent ce nom par « montagne blanche » ou « montagne de l’eau ».

     

    Fonte de la calotte glaciaire du Kilimandjaro

     

    Le sommet de cette montagne comporte l’une des rares zones englacées subsistant en Afrique. Malgré la proximité de l’équateur, une calotte de glace le couvre en partie.


    En 1912, elle s’étendait encore sur plus de 10 km². Depuis, elle a presque entièrement fondue ; il n’en reste que quelques fragments ainsi qu’un petit glacier à l’intérieur du cratère.

     

    Kilimandjaro

    Sommet du Kilimandjaro. By paulshaffner . (CC BY-SA 3.0)

     

    C’est le réchauffement de la planète qui en est responsable. A part le fait que cette fonte de la glace transforme la silhouette du massif, cela aura surtout des conséquences dramatiques pour les villages environnants qui dépendent de l’eau de fonte.

     

    Depuis 1912, 85% des glaciers de cette montagne ont disparu. Une nouvelle étude, réalisée en 2009, par Lonnie Thompson, de l’Université de l’Ohio, est plutôt alarmant.


    Depuis les derniers relevés effectués en 2000, les glaciers restants ont perdu 26% de leur surface.
    De plus, ils se sont amincis, perdants par endroit jusqu’à 50% d’épaisseur.

     

    Si cette fonte continue à ce rythme, le sommet du Kilimandjaro n’aura plus aucune neige en 2033.

     

    La réserve naturelle du Kilimandjaro

     

    Transformé en réserve naturelle par l’administration coloniale britannique en 1921, le parc national du Kilimandjaro couvre une superficie de 75 353 hectares.


    Ce parc est lui-même entouré d’une autre réserve forestière de 92 906 hectares.

     

    Kilimandjaro

    Eléphants du parc national du Kilimandjaro. © dinosoria.com

     

    Entre la Marangu Gate, à 1 830 mètres, où commence la zone protégée, et le sommet se succèdent cinq écosystèmes végétaux :

    • La forêt de montagne
    • La bruyère
    • La bruyère d’altitude
    • Le marais alpin
    • Le désert alpin

    A partir de 4 600 mètres, on ne rencontre que des mousses et des lichens.

     

    Plateau Shira

    Plateau du Shira. By Bihphotography . (CC BY-SA 3.0)

     

    En ce qui concerne la faune, le parc abrite de nombreux mammifères, parmi lesquels différentes antilopes, le buffle (Syncerus caffer), environ 220 éléphants, divers primates comme les galagos et les colobes.


    On peut également observer quelques léopards.
    Par contre, le rhinocéros noir a totalement disparu.

     

    Buffle d'Afrique

    Très puissant et capable d'encorner un lion, le buffle d'Afrique est pourtant généralement paisible. © dinosoria.com

     

    Bien que le parc soit protégé, l’activité humaine continue à faire des ravages car les moyens de protection sont insuffisants.


    On continue l’abattage d’espèces précieuses comme le camphre et le cèdre. Des incendies sont allumés volontairement pour produire du charbon de bois.

     

    Les dégâts sont si importants que l’on ne trouve plus de forêt de montagne intacte en dessous de 2 500 mètres.

     

    Fiche technique

    Situation : Extrémité sud de la branche est de la Rift Valley, dans le nord est de la Tanzanie
    Altitude : 5 895 mètres
    Type : Stratovolcan

    V.Battaglia (13.05.2005). M.à.J 01.2010

     

    Références

    Planète Terre Editions Gallimard 2004


    Les sites naturels Editions Gründ 2003

     

    Catastrophes Naturelles:  Kilimandjaro

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