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Tapir de Malaisie ou tapir à chabraque
Le tapir de Malaisie (Tapirus indicus) vit en Asie du Sud-Est, du Sud de la Birmanie à la Thaïlande, en Malaisie et à Sumatra.
C’est la seule espèce de tapir à vivre en Asie. Les trois autres espèces vivent en Amérique du Sud et en Amérique Centrale.Habitat
Tapirus indicus évolue dans la forêt tropicale à proximité des points d’eau.
Portrait
Ce tapir pèse de 250 à 320 kg. Sa livrée est noire et blanche ce qui lui permet de bien se camoufler dans son habitat ombragé de forêt tropicale humide.
Tapir de Malaisie. By Jimw
Il reste à couvert dans les broussailles le jour et sort la nuit pour s’alimenter. C’est une espèce solitaire. Les mâles peuvent être agressifs entre eux.
Le tapir de Malaisie est un excellent nageur. By Maestroben
Alimentation
Le régime alimentaire se compose essentiellement de végétaux terrestres et aquatiques.
Reproduction
Les accouplements ont lieu en avril et mai. La période de gestation est en moyenne de 392 jours.
La femelle donne naissance à un seul jeune, exceptionnellement deux. Le nouveau-né pèse en moyenne 6,5 kg et jusqu’à 10 kg.Femelle et son petit de moins de 6 mois. By Templarion
Le jeune se développe plus rapidement chez cette espèce.
Conservation
Cette espèce est inscrite comme vulnérable sur la liste rouge de l’U.I.C.N. En dehors des régions où la religion musulmane est prépondérante, ce tapir est chassé pour sa chair.
By Frankenschulz
Cependant, comme pour les autres espèces, la destruction de l’habitat est la principale raison de la diminution des effectifs.
Classification: Animalia. Chordata. Vertebrata. Mammalia. Perissodactyla. Tapiridae. Tapirus
V.Battaglia (09.06.2008)
Références et crédit photographique
Elizabeth Royte . The Tapir's Morning Bath: Solving the Mysteries of the Tropical Rain Forest. Mariner Books 2002
IUCN/SSC Tapir Specialist Group . Tapirs: Status Survey And Conservation Action Plan . World Conservation Union 1997Les photos sont sous licence creative commons
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Les courants océaniques déjà inversés
Les inquiétudes actuelles concernant les changements climatiques risquent d’être renforcées par les récentes affirmations de chercheurs américains.
Selon le résultat d'une étude de l'institut océanographique Scripps de l'université de Californie, une phase de réchauffement climatique a radicalement modifié la circulation des courants il y a 55 millions d'années.
Sous l'effet de ce phénomène, baptisé Maximum thermique du Paléocène/Eocène (PETM en anglais), la température de la planète avait alors augmenté de 5 à 8 °C en très peu de temps, entraînant une inversion des courants profonds pendant au moins plusieurs dizaines de milliers d'années.
Pour en arriver à ces résultats, les scientifiques ont mesuré les niveaux de carbone 13 dans des échantillons prélevés, en quatorze points de quatre océans, sur les couches de sédiments profonds antérieurs, contemporains et postérieurs au phénomène PETM.
Après une longue reconstitution, l'équipe a découvert que le système de courants océaniques avait effectué un demi-tour complet sous l'effet du PETM, avant de se renverser de nouveau.
Les raisons ayant causé le PETM sont toujours inconnues.
Cependant, parmi les possibilités, une série d'éruptions volcaniques qui auraient dégagé des milliers de gigatonnes de dioxyde de carbone, ou la rupture de poches de méthane près des côtes, scellées par la glace et libérées par le réchauffement du climat et le recul des eaux.
Selon les chercheurs, la hausse des émissions dues à l'homme peut avoir un impact prolongé non seulement sur le climat planétaire, mais également sur la circulation dans les océans.
En novembre, une étude suggérait déjà que le réchauffement climatique ralentissait la circulation du Gulf Stream en Atlantique, courant qui permet à l'Europe de bénéficier d'un climat tempéré.
Selon les derniers chiffres de l'ONU, la température devrait augmenter de 1,4 à 5,8°C d'ici 2100 sur la planète, par rapport à leur niveau de 1990.
V.Battaglia (06.01.2006)
Source: Institut océanographique Scripps de l'Université de Californie
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